| | | Je viens dévaster ta pensée.{Chloé &Christopher} |  |
| | | Auteur | Message |
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Chloé Parker
messages : 13
date d'inscription : 05/09/2009
âge : 32
| Sujet: Je viens dévaster ta pensée.{Chloé &Christopher}  Jeu 10 Sep - 14:20 | |
| « Here are many things that I would like to say to you,
but I don't know how.»  & 
__L'aube. Un isolement entre la nuit et le jour.
__Aujourd’hui Chloé avait revêtu une robe dans les tons sombre, bleu nuit. Légèrement évasée sur ses longues jambes élancées, et très moulante au-dessus de la taille laissant entrevoir un joli décolleté très avantageux. Un petit gilet en cachemire haute couture venait compléter l’ensemble. Perchée sur de hauts talons assortit, la jeune femme avait lâché ses longs cheveux bruns qui retombaient en cascade sur sa nuque. Très finement maquillée, adoptant une attitude confiante et sur d’elle, Chloé déambulait doucement dans le parc du château qui reprenait son souffle après une nuit éprouvante.
Le ciel prenait des nuances obscures et le temps s’assombrissait peu à peu ; une bise froide et humide s’engouffrait dans les feuillages épais des arbres et hautes fougères du bois, le tout formant une atmosphère glaciale. La jeune fille décida de s’arrêter près du lac, rebelle et profond. Les yeux d’un vert opaque, elle observait le paysage avec douceur, avec tendresse. Se noyant peu à peu dans le reflet des remous miroitant de l’eau grisâtre qui s’offrait à elle.
__ Le souvenir d’une soirée mouvementé refit alors surface et elle replongea dans la nuit de la veille. La foule tendre et rebelle l’entraîne dans de folle danse et son cœur s’emballe fatalement accélérant la cadence , elle se plait à se perdre parmi ses visages sans noms, ses éclats de rires s’engouffrant à travers tous ces sons. Et inlassablement elle marche et indéfiniment elle rêve, déambulant parmi les gens, cherchant cruellement une trêve. Elle se fait violence, les aiguilles tournent pendant que ses espoirs se fanent, ses envies se meurent et se déclinent dans une multitude de couleurs, des couleurs froides, fades, sans véritables éclats. L’insouciance ne s’improvise pas. Chloé n’avait eu qu’une idée en tête ce soir là, oublier et plus précisément oublier cette nuit si violente, cette effusion de sang. Le meurtre de sa mère, par son père, elle enfant, cachée dans une armoire trop râpeuse observant la scène, la peur coincé dans l’œsophage et ses larmes suintant silencieusement sur ses joues brûlantes. Cela faisait bien trop longtemps qu’elle était emprisonné dans une sorte de tourbillon infernal depuis ce drame.
Mourir. Se faire expulser de la surface de la terre, irradier complètement. Se faire voler son âme, dépouiller de son corps et vider de son propre esprit. Ne plus avoir d’espérances, de projets, de doutes, de choix. Ne plus avoir le droit d’esquisser un sourire ou d’émettre un éclat de rire, ne plus avoir le droit non plus de s’énerver ou de crier. Ne plus pouvoir pleurer. N’être qu’une ombre apeurée flottant parmis les limbes et s’effacer de la mémoire des gens, un peu plus à chaque page du calendrier déchiré. Être enfermé dans une boîte en bois, inconfortable et trop étroite. Se sentir oppressé. Privé de tout. Ni angoisse, ni émotion, ni sentiment. Rien. Être enfouie dans la terre humide et sale, au milieu des vers qui prendront plaisir à grignoter chaque parcelle de votre corps, à décomposer votre chair et sucer votre sang. Jusqu’à la dernière goutte.
C’est ce que sa mère était maintenant ? Une morte. Rien de plus, rien de moins. Et cela la rendait folle, lui faisant finir son verre de vodka et terminer la soirée dans l’ivresse, plongée dans une semi transe hypnotique.
__Une réalité qui s’évapore.
__Relavant une mèche de cheveux qu’elle plaça derrière son oreille, la jeune fille se sentit tout à coup lasse et soucieuse. Il fallait que tout cela sorte, il fallait qu’elle en parle à quelqu’un, ce secret la rongeait de l’intérieur et la détruisait au fil du temps. Car ce souvenir douloureux avait réussit à lui faire oublier l’amour.
Elle pensait que l’amour n’existait pas, que tout était un jeu, que le monde lui même était un théâtre ou chacun doit entreprendre un rôle. Après les évènements dont elle avait était témoin, elle ne pouvait penser autrement. C’était complètement surréaliste pour elle de penser qu’on pouvait avoir une vie heureuse en famille, enfin c’est ce qu’elle essayait de se dire à elle même, le contraire lui faisait beaucoup trop de peine. Parfois il faut savoir ignorer la vérité afin d’éviter toute souffrance, et c’est le choix que Chloé avait fait. Un cœur de glace, insaisissable, ne pas s’attacher aux autres, n’avoir besoin de personne, être indépendante, ne comptant que sur elle même afin d’éviter toutes déceptions. Oui seulement cela c’était avant. Avant Poudlard et les amis qu’elle s’y était fait mais surtout avant une rencontre particulière, avant lui, avant son visage. Parfois, la vie fait que l'on rencontre des personnes. Des personnes plus ou moins formidable, qui marqueront plus ou moins chaque esprit.
Sa théorie ne tenait plus la route désormais, sinon comment expliquer la tendresse et l’affection pure et sincère qu’elle éprouvait envers Christopher, son besoin d’être près de lui, l’état de colère et d’inquiétude dans lequel elle se mettait si elle le pensait en danger, les frissons qui lui tordait le ventre lorsqu’elle le voyait et son impatience de le voir chaque jour. Comment expliquer tout cela ? La plupart vous dirons que c’est de l’amitié, un lien sacré, une relation entre deux personnes qui s’aiment et tiennent réellement l’un à l’autre. Pour d’autre il s’agit de bien plus.. Pour rien au monde Chloé ne le laisserai partir, elle avait beaucoup trop besoin de lui maintenant, elle était devenue dépendante de ce beau brun ténébreux, elle pouvait presque se passer de ses clopes mais pas de lui. Et c’est pour cela qu’elle lui avait donné rendez vous près du lac au aurore afin de lui raconter sa triste histoire , ainsi que les sentiments qui l’animaient au plus profond de son être.
__La conscience n'est jamais assurée de surmonter l'ambiguïté et l'incertitude.
_Cela faisait près de dix minutes qu’elle attendait Christopher et elle commençait à trouver le temps un peu long. Sortant son paquet de cigarette, elle s’alluma une clope, tirant une première bouffée modéré, un voile de fumé blanc l’entoura alors avec grâce. Elle ressemblait à une divinité grecque ainsi, surplombant le lac, sa robe voletant au vent, laissant entrevoir ses longues jambes fines et élancées. Quand soudain elle aperçut la silhouette de son ami se dessiner au loin, elle esquissa un sourire malgré elle, entrouvrant une nouvelle fois ses lèvres délicates pour y placer la cigarette, ce qui provoqua un nouveau voile de fumée brumeux.
« Ces plaisirs violents ont des fins violentes ;
Dans leurs excès ils meurent telle la poudre
et le feu que leur baiser consume. »
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| | | | e. christopher wayne
Woody ▬ the dead life && dance with me
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date d'inscription : 27/08/2009
âge : 28
maison ou profession : Gryffondor
animal de compagnie : Un phénix
| | Sujet: Re: Je viens dévaster ta pensée.{Chloé &Christopher} Lun 28 Sep - 18:38 | |
| De toute façon, cela aurait pu être une chose anormale, mais pas pour Christopher. Pour lui, tout ce qui était anormal était normal, et tout ce qui était normal était anormal. Inversement proportionnel, en gros. Du coup, c'était peut être - ou plutôt sûrement - lui qui était bizarre. Mais après tout, qu'importe. Il le savait très bien depuis bien longtemps, et les gens rétorquaient toujours la même chose : 'Tant qu'il se sent bien dans ses backets ... '. Malheureusement, il ne s'aimait pas, mais il avait bien trop peur de changer. D'après lui, il était lâche, et se demandait souvent ce qu'il faisait à Gryffondor dans la maison de courageux. Peut être que c'était parce qu'il se comportait comme 'superman'. Mais selon lui, cela n'était même pas du courage, mais de l'imprudence et des impulsions violents. Pourquoi fallait-il toujours que Chris se dévalorise ?
Bref, revenons en à nos moutons.
Cette nuit là, Woody Woodpecker n'avait pas non plus dormi, en bon insomniaque qu'il était. Alors, comme d'habitude, il décida de se faire une petite balade dans les environs. Cette fois ci, il était sorti dans le parc, il connaissait que trop bien les couloirs du château, et même la nuit, ils ne lui faisaient plus peur. Il s'était allumé une de ses clopes, Winston Blue, et commençait à fumer le plus tranquillement possible. Mais c'est là que son phénix apparut et lui arracha des mains sa cigarette. Emilio laissa échapper un petit soupire, mais sourit et caressa son oiseau. Ce dernier lui donna un petit coup de bec, le Gryffondor comprit. Il voulait passer un petit moment intime avec son maître. Il s'accrocha à la patte du volatile qui décolla aussitôt. Mmmmh ... Quelle moment de pur bonheur. Chris adorait tout simplement voler, de n'importe quelle manière.
Le rouge et or passa une nuit blanche, pourtant il n'était pas du tout fatigué et il avait même la pêche ! Il ne pouvait aller mieux, en théorie. Il fut le premier à arriver dans la grande Salle pour le petit déjeuner. Certains professeurs s'en étonnèrent, d'autres non, comme le professeur MacGonagall. Celle ci surnommait 'la mère MacGo'. Les deux entretenaient une relation particulière. Elle était une sorte d'ange gardien pour Christopher, mais ne voulait jamais le montrer ouvertement, même pas à la personne concernée, bien qu'il l'eut deviné.
C'est au moment où il dévorait son porridge qu'il reçut la lettre de Chloé. Bien évidement, au début il ne savait pas que c'était elle qui lui écrivait. Ce fut son phénix qui lui apporta le message, à la caresse de son ami, il aurait ronronnait si c'était un chat. Puis il repartit dans un battement d'aile.
M'en foutiste comme Wood's était, il ne lut pas tout de suite la lettre. Il préféra d'abord finir son copieux petit déjeuner. Enfin repus, il ouvrit la lettre de ses mains habiles. C'est à ce moment qu'il su que c'était Miss Parker qui lui écrivait. Il eu un sourire. Il n'aurait jamais pu rêver meilleure compagnie. Il fonça dans sa Salle Commune pour changer de chemise et de pantalon. Il fallait quand même qu'il soit un minimum présentable. Car il était quand même vêtu d'un tee shirt crade et sentant la transpiration, et un pantalon boueux. Il prit par la même occasion une douche. Il s'habilla d'une chemise bleu claire, faisant ressortir ses magnifiques yeux azurs, et un pantalon noir, ainsi que des vans rouges et noirs. Il ne savait pas pourquoi, mais il fallait toujours qu'il porte un peu de noir et de rouge, en tout cas, le noir c'était inévitable. Peut être parce que cette couleur représentait le chaos ?
Les cheveux encore tout mouillé et en bataille, mais cela lui allait si bien, il descendit quatre à quatre les marches des escaliers qui n'en faisaient qu'à leurs têtes. Même pour son meilleur ami Uzziel il ne se serait jamais autant pressé, mais Chloé, c'était différent. Christopher avait eu pas mal de petites amies, maintenant des exs avec lesquelles il était toujours en bon terme. C'était une personne imprévisible qui sortait avec une fille sur un coup de tête et pouvait casser de la même façon. Mais malgré cela, il sortait toujours avec des femmes qu'il aimait, même si on n'en avait pas l'impression. C'était aussi une personne qui aimait faire l'amour. Mais bref.
Mais pour Chloé, c'était tout autre chose. Il éprouvait des sentiments si forts, si puissants ... Que même lui avait eu du mal à identifier. Finalement il avait compris que c'était de l'amour. Pas comme les amourettes qu'il avait connu, non, la vraie amour. Pour elle, il voulait changer même si il en avait peur, puisque à chaque fois qu'il essayait, le spectre de ses nuits venaient le hanter un peu plus. Ce spectre représente la mort, le noir, le chaos, le trou noir ... Il ferait tout pour elle. Il mourait pour elle - bien qu'il soit aussi capable de mourir pour quelqu'un d'autre puisque ca fait parti de son caractère, mais bon -. Être en sa compagnie cela lui suffisait. Juste être près d'elle, il se sentait si bien, si heureux. Parler n'était pas obligatoire. Mais en même temps, il se sentait terriblement coupable. Il connaissait les horreurs qu'elle avait vécu, même si elle essayait de le cacher. Il s'en voulait de la retenir auprès de lui. Elle devait chercher quelqu'un mieux que lui, mais rien que cette pensée le faisait souffrir. Qu'est ce qu'il était égoïste.
Arrivé au lieu de rendez-vous, il l'aperçut. Elle était tout simplement là, au bord du lac. Il ralentit l'allure, à bout de souffle. Qu'est ce qu'il pouvait être sexy comme ça. Indescriptible. Chris s'avança d'un pas rythmé. Il se planta ensuite devant sa jeune amie. Elle aussi, qu'est ce qu'elle pouvait être belle. Elle ressemblait à une divinité grecque. Sa robe bleue flottant au vent, ainsi que ses beaux cheveux bruns. Ses yeux verts opaques se distinguant dans le jour qui se faisait de plus en plus sombre. La fumée autour d'elle. La fumée ? Emilio sortit de son observation. Fumée = cigarette, obligatoirement. Il fit une grimace et la lui arracha des mains, avant de l'éteindre et la jeter par dessus son épaule.
Wood's - Très cher, il est très mal de fumer. | |
| | | | | | Je viens dévaster ta pensée.{Chloé &Christopher} | |
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