What a nice party ! ~ PV

messages : 57 date d'inscription : 30/08/2009 âge : 30

Love is a name, Sex is a game.
Forget the name & Play the game.

IL FAISAIT, comme d’habitude, très sombre dans la Salle Commune des Serpentard. En plus de l’humidité, la noirceur constante des sous-sols de Poudlard rendait la pièce commune des Vert & Argent particulièrement lugubre. Ca ne posait pas de problèmes aux élèves de Salazar, ils préféraient généralement les pièces noires aux pièces éclairées. Sauf certaines erreurs du Choixpeau Magique. Les chambres n’avaient pas des couleurs chaleureuses, les lits étaient recouverts de draps gris, et les murs étaient en briques sombres, les fenêtres étaient, elles, recouvertes de rideaux gris foncés. Edward avait déjà vu des chambres plus colorées dans sa vie.

DANS LA CHAMBRE COMMUNE se trouvaient cinq lits, et ils étaient tous vides. Tous, sauf un. Les draps du troisième lit en partant de la gauche bougeaient doucement. D’un coup, ils furent tirés, par le locataire du lit à droite de celui qui était encore occupé. Un grognement mécontent rompit le silence de mort qui régnait dans la chambre.

« Putain, Mec, y’à moyen que tu t’achète un cerveau ? T’es vraiment trop con, bordel ! »
« Ouais, Ed’, je sais bien que je suis l’amour de ta vie. Bon, tu sais l’heure qu’il est ? »
« Nan, et j’en ai rien à foutre ! La ferme ! »
« Dix heures et treize minutes, gars »
« Grmblh. »

IL ÉTAIT TROP TARD, maintenant. Edward avait ouvert les yeux, et il avait prononcé quelques mots. Il était donc parfaitement réveillé. Il détestait son crétin de voisin de lit ! Il était en boxer et attrapait froid. Même si on était le premier Dimanche de Mai, le froid des cachots était toujours bien présent, même en mi-juillet. Il tremblotait, et se dirigea directement vers les douches. L’eau chaude sur sa peau froide lui fit un bien fou. Il enfila un jeans et un t-shirt noir, et, après s’être brossé les dents il descendit vers la Salle Commune. Il était content, il n’avait rien à faire en ce Dimanche, il pourrait enfin se reposer. La semaine avait été difficile, il avait eut beaucoup de boulot, pour préparer les BUSE qui allaient arriver. Les professeurs étaient exigeant et, même si Edward était intelligent, il avait du bosser comme un malade. Ils étaient bientôt là, ces fichus examens, et, mine de rien, ça le stressait légèrement. Il fit bouger un première année qui s’était assis sur le fauteuil deux places, et Ed’ s’y coucha. Il prit un bouquin d’Astronomie, la matière qu’il haïssait le plus avec l’Etude Des Moldus, et tenta de l’étudier.

DIX MINUTES PLUS TARD son meilleur ami le sorti de son ennui profond en lui lançant une Patacitrouille entre les deux yeux. Edward plissa les yeux en se redressant et, lorsqu’il vit qui c’était, il sourit tout en grommelant qu’il devait le laisser tranquille pendant qu’il étudiait. Son ami le regarda, les sourcils relevés, mais s’en alla, mort de rire. Il était vrai que voir le jeune Spencer étudier était une vision assez rare du garçon. Cependant, celui-ci savait très bien que s’il contait réussir, il allait devoir bosser un petit peu. Il aurait peut-être du écouter un peu en classe, aussi…

IL ÉTAIT MIDI LORSQU’Edward arrêta sa pseudo-étude. Il relisait la même ligne depuis un bon gros quart d’heure, et il décida d’arrêter l’Arithmancie, vu qu’il allait quand même la rater. Il s’en alla lentement vers la Grande Salle. Son ventre gargouillait, vu qu’il n’avait pas pu prendre son petit-déjeuner. Arrivé à la table de sa maison, il s’assit entre son meilleur ami et sa meilleure amie, et trouva un morceau de papier son sur assiette dorée. Il arqua un sourcil et vit un sourire sur les visages qui l’entouraient. Il déplia la feuille et lu le mot ;

A 15h00 devant la Salle Sur Demande,
Prend ce qu’il y a dans la boîte sous ton lit.

EDWARD RICANA. Peu de personnes savaient ce qui se trouvait sous son lit, et il était certain que c’était son meilleur ami qui avait demandé à l’écrivain du petit mot de rajouter cela à son attention particulière. Il fit un léger signe de tête affirmatif et rangea le bout de papier dans sa poche. Il allait passer une bonne après-midi, sans Arithmancie. Parfait. Il n’avait plus très faim, mais se força à manger quelque chose, histoire de profiter un peu de son après-midi. S’il était tout de suite mort, il n’allait pas en profité consciemment. C’était qu’il réfléchissait, le coco ! Il se servit donc d’un peu de purée de pomme de terre avec une saucisse de campagne –mets pas vraiment Anglais, mais qu’il appréciait fortement. Il ne mangea que la moitié de sa saucisse, et deux bouchées de purée, devant le fou rire de son meilleur ami. Celui-ci savait très bien que si Edward ne mangeait pas beaucoup, c’était qu’il comptait s’éclater. Et pas qu’un peu.

A SEIZE HEURES, Edward se planta devant le mur ou se trouvait l’entrée logique de la Salle Sur Demande. Il ne dut pas attendre longtemps avant qu’une porte apparaisse et que celle-ci soit ouverte par un gars mort plein qui titubait, renversant de l’alcool sur sa chemise blanche. Pas très futé le type. Edward le poussa et le fit tomber, tout en rentrant. Il éclata de rire et se dirigea directement vers son meilleur ami qui était accoudé au bar.

LA SALLE ÉTAIT tamisée, des spots coloraient l’endroit différemment toutes les secondes. Au fond de la pièce se trouvait un DJ, qui mixait des chansons à la mode, et, à son opposé, se trouvait un bar qui faisait environ 20 mètres de long, environ la longueur de la pièce. Il y avait une petite dizaine de fauteuil deux places, ou l’on retrouvait des couples l’un sur l’autres, ou l’un à côté de l’autre, ça dépendait du taux d’alcoolémie présent dans le sang de chacun. A gauche du DJ se trouvaient des toilettes, elles aussi utilisées par différents couples en chaleur ou en manque. La fête ne battait son plein de depuis une heure, et tout le monde était déjà bourré. C’était pitoyable. Enfin, pas tant que ça, car Edward allait bientôt les rejoindre, il le savait.

ARRIVE A LA HAUTEUR de son meilleur ami, il prit un verre et le sirota quelques instants, pendant que celui-ci terminait de s’occuper d’une jeune Serdaigle. Une fois celle-ci partie, il se tourna vers Ed’ et leva son verre. Ils burent en silence et Edward sortit son portefeuille pour le poser sur le bar. Son pote fit un sourire en coin. Il sortit un pack et remit son portefeuille en place. Il sourit. Il en avait pour beaucoup là-dedans, pour au moins faire un joint pour dix personnes. Ca n’était pas son intention. Il lui en restait encore un peu en-dessous de son lit, et son best avait prit sa propre dose. Il allait pouvoir tout consommer à lui tout seul. Sa promettait d’être une bonne aprèm’. Il sortit une feuille, se roula un petit joint, l’alluma, et en tira une taffe. Quel bonheur.

ASSIT SUR UN FAUTEUIL, seul, il fumait, tout en sirotant un Mojito – un alcool moldu délicieux, bien une des seules choses que les sans pouvoirs magiques pouvaient bien faire. Il regardait les filles aller et venir vers lui, l’embrasser, s’amuser un petit peu, et puis repartir. Elles le chauffaient, les garces, et puis elles s’en allaient. Ca ne le dérangeait pas, mais il voulait en trouver une avec qui il allait pouvoir terminer l’après-midi en sueur. Elle avait intérêt à se dépêcher, il n’allait pas attendre vingt ans. Il en était à son deuxième joint consécutif, et il sentait qu’il devenait comme il aimait l’être – défoncé.

Les épais rideaux de velours rouges étaient tirés sur les grandes fenêtres qui donnaient vu sur le parc et le lac de Poudlard, empêchant ainsi les rayons du soleil de pénétrer dans la pièce où se trouvaient six lits à baldaquins dont les tentures rouges étaient toutes dépliées, cachant ainsi les occupantes des lits. Oui, occupantes, car nous nous trouvions dans le dortoir des filles de sixième année. Il ne devait pas être loin de neuf heures du matin.

Dans le lit du fond, celui se trouvant entre les deux fenêtres, Hellissandre Longan ne dormait plus. Enfaite, elle n’avait pas dormit de la nuit… Le soir, la jeune fille n’avait jamais vraiment envie de dormir et lisait beaucoup. Ce soir-là, il était près de deux heures et demie quand elle sentit ses yeux se fermer. Elle avait donc éteint sa baguette et s’était blottie sous sa couette, serré contre son oreiller. Mais son repos avait été de trop courte durée. Hell dormait depuis une heure et demi à peine quand les cauchemars vinrent la troubler. Comme toujours, elle essaya de lutter, de faire disparaitre les images, mais surtout de ne pas se réveiller. Car, quand elle ouvrait un œil, il était trop tard. Elle ne pourrait plus se rendormir. Mais malgré tous les efforts de la jeune fille, quand l’éclair rouge frappa la femme qui se tenait à côté d’elle, elle se réveilla en sursaut. Haletante, elle se tourna et se retourna pendant près d’un quart d’heure avant de repousser sa couette dans un soupir. Toutes les autres filles dormaient, personne avec qui parler… C’était désolant. Pourquoi n’y avait-il personne d’insomniaque dans ce dortoir ? Hellissandre posa un pied sur le parquet et eu un frisson. Il faisait tellement froid dans ce château… C’est dans ces moments là que la jeune fille se disait qu’elle aurait aimé avoir quelqu’un pour la prendre dans ses bras. Au prix d’un grand effort, la sorcière posa son deuxième pied sur le sol et se leva avant de se diriger à tâtons vers sa malle. Au bout d’un certain moment, la rouge et or trouva enfin ce qu’elle cherchait : une paire de tennis bleu marine et son gros pull I love London. Elle referma la malle, un peu trop bruyamment, certes. Quelques filles se tournèrent, mais rien de plus. Hell enfila ses chaussures, puis le pull, pris sa baguette et un paquet dans le tiroir de sa table de chevet, vérifia que les rideaux étaient toujours bien tirés autour de son lit et sortie de la salle commune. Il n’y avait pas un chat dans les couloirs. C’était sinistre. La jeune fille faisait quand même attention à ne pas faire le moindre bruit, on ne savait jamais qui pouvait vous entendre dans ce château… Hellissandre fit marcha un bon moment droit devant elle avant de bifurquer sur la droite et de monter un grand escalier. Un peu essoufflée, elle arriva enfin au sommet de la tour d’astronomie. Il faisait encore plus froid dehors que dans le château. Temps pourris… Bien que la jeune femme n’aimait pas la chaleur, elle n’appréciait pas non plus le froid humide, celui qui va avec la pluie. Elle observa un moment les étoiles avant de monter sur le parapet, puis sur le toit. Hell fit quelque pas en équilibre sur les tuiles avant de s’asseoir, les pieds dans le vide, le dos contre une cheminée. De là, elle voyait le lac et rien ne l’empêchait de voir l’horizon. Ce coin sur le toit était un peu le repère secret de la jolie Gryffondor. Les mains dans la grande poche sur son ventre, ses doigts ne cessaient d’ouvrir et de refermer le petit paquet de carton. Finalement, la jeune femme sortie une cigarette qu’elle porta à ses lèvre sans pour autant l’allumer. Un combat faisait rage dans son esprit. Elle avait promis à Alex qu’elle arrêterait de fumer… Mais il ne savait rien des cauchemars qui gâchait ses nuits, et quand on ne pouvait pas dormir, il fallait bien s’occuper. Hellissandre posa donc l’extrémité de sa baguette sur cette de la cigarette et lâcha une formule qui libéra une petite flamme qui alluma le papier et le tabac. Un coup de poignet et la flamme disparut. La jeune fille tira une taffe en regardant l’horizon. Il fallait faire quelque chose contre ses insomnies… Lorsqu’elle avait prit de la potion la première fois, les mauvais rêves avaient disparut pendant un temps… Alors peut-être que si elle retrouvait un peu plus la mémoire, ils disparaitraient… Hell poussa un soupir. Elle allait devoir faire une visite nocturne dans la réserve puisque c’était le seul endroit où l’on pouvait trouver des livres traitant de la magie noire. Oui, la magie noire était une science qui plaisait beaucoup à la demoiselle. Complexe, méconnue et dangereuse. Un singulier centre d’intérêt pour une lionne vous ne trouvez pas ? Même pas dix-sept ans et déjà la jeune femme avait enfreint l’une des règles fondamental du monde sorcier, vu qu’elle avait participé à l’élaboration d’une potion entrant dans la catégorie magique citée précédemment. Cette constatation lui arracha un nouveau soupir. Une heure et trois cigarettes plus tard, Hellissandre estima qu’il était temps de retourner dans le château. La jeune fille retourna sur le parapet et sauta les trente centimètres qui la séparaient du sol. Vu qu’il était près de cinq heures, elle allait devoir faire attention. A tous les coups Snape serait debout et honnêtement, Hell n’avait pas envie de le croiser seulement vêtue d’un gros pull et d’un minishort bleu. Mais il n’y avait personne dans les couloirs…

De retour dans son lit, la sorcière passa le reste de la nuit à somnoler. Maintenant qu’il était neuf heures, elle allait enfin pouvoir aller prendre son petit déjeuné, ça faisait un moment qu’elle avait faim, mais surtout, elle allait pouvoir prendre une bonne grosse tasse de café. Pour la deuxième fois de la nuit, la Gryffondor sortie de son lit, mais cette fois-ci, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle jeta son pyjama dans un coin de la pièce et se glissa sous le jet brûlant. Un petit moment plus tard, elle ressortie, dégoulinante, la peau rougies. D’un coup de baguette la jeune fille fit venir à elle un short en jean et un t-shirt à l’effigie d’un des nombreux groupes qu’elle aimait, cette fois-ci, c’était ACDC. Elle se sécha les cheveux et les coiffa rapidement, puis elle descendit dans la grande salle.

Quand elle dormait mal, Hellissandre aimait se goinfrer de sucrerie et de café et c’est ce qu’elle se préparait à faire quand elle s’assit à sa place à la table de sa maison. Mais un petit mot attira son attention. Prenant un muffin d’une main et le papier de l’autre, elle croqua dans la pâtisserie tout en déchiffrant les quelques mots. Une fête clandestine ? Parfait ! Elle allait pouvoir se changer les idées. La sorcière prit tout son temps pour finir son déjeuné, glissa quelques cookies dans sa poche et retourna dans sa salle commune. Il y avait trop de monde, surtout trop de première année qui chahutait. La jeune femme n’était pas d’humeur à les supporter… Elle monta donc rapidement dans son dortoir et s’affala sur le lit. Il était onze heures.

Quand elle se leva enfin, il était seize heures et quart. La jolie lionne venait de passer cinq heures à pratiquer son activité favorite, à savoir rien du tout. Elle aimait rester allongé pendant des heures, à somnoler, dormir un peu, lire … Hell se dirigea vers sa malle et en sortie une petite robe noire, légèrement décolleté, l’enfila et glissa ses pieds dans une paire de ballerines noires.

Quelques instants plus tard, la brunette se tenait devant la salle sur demande. Au bout de quelques secondes, la porte lui apparut. Avant qu’elle n’ait pu faire le moindre geste, un couple sortie de la salle. Même pas une heure et tous étaient déjà au taquet… Ils ne savaient vraiment pas profiter… Hellissandre entra dans la salle. La musique emplissait la salle et tous buvaient, fumaient, certain dansaient tandis que d’autre s’adonnait à d’autres activités… D’un coup d’œil, la jeune fille aperçue une de ses connaissances, assise dans un fauteuil. De sa démarche élégante et un peu rapide, Hell se rapprocha de lui. Il buvait et ses yeux rougis montraient qu’ils n’avaient pas fumé que tu tabac. Toute l’attention du garçon était portée sur une blonde vulgaire. Hell leva les yeux au ciel et s’assit sur l’accoudoir du fauteuil en avançant son visage vers celui du Serpentard, pour lui murmurer à l’oreille.

- Laisse tomber tu peux avoir beaucoup mieux que ça.

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IL SE SENTAIT bien. Cool. Relax. Détendu. Zen. Bref, il était sur un petit nuage. Ce qu’il tenait entre les mains lui faisait un effet dingue – et il adorait cet effet. Ce truc l’emmenait sur une autre planète, un astre bien mieux que la Terre. Il voulait aller y vivre, aller la coloniser. Il voulait rester sur cette planète jusqu’à la fin de ses jours. Si c’était ça, le Paradis, il allait aller se tuer de suite – un plongeon du haut de la Tour d’Astronomie devrait être fatal, non ? Il inspira une nouvelle bouffée du produit illicite qu’il aimait tant. Quel bonheur. Il souffla la fumée en faisant de petits cercles de tailles différentes, tout en souriant. Un rien était drôle, au Paradis. Il bu une petite gorgée d’un liquide bleu dont il ne se souvenait plus le nom – ni où et quand il l’avait commandé. D’ailleurs, où était-il ? Ah oui, au Paradis. Il sourit à nouveau. Il était heureux comme jamais. Il regardait autour de lui et voyait des formes – des grosses, des petites, des fines, des difformes – se déhancher sur un bruit de fond qu’il entendait de très loin. Boum. Boum. Boum. Ou un truc du genre. Le bruit était agréable à l’oreille. Mais il n’allait pas assez fort au goût d’Edward. Il se leva et se dirigea vers le DJ pour lui dire d’augmenter le volume. Celui-ci le regarda, l’air de prendre le Serpentard pour un dingue. Le dingue en question retourna à sa place, grincheux. Quel cretin. Une fois de nouveau sur son sofa, il reprit sa petite fumette solitaire. Yeah. Il voyait les filles aller et venir, sans se souvenir de pourquoi elles étaient venues ni ce qu’elles avaient fait. Ce n’était que son deuxième joint de la soirée et, d’habitude, il n’avait pas cet effet là. Du moins, pas le second. Ou alors, ça commençait seulement. Ca n’était jamais à ce stade là si vite. Ici, c’était voulu, et c’était la raison pour laquelle il n’avait quasi pas mangé – il avait envie et besoin de se défoncer la tronche. Il voulait être heureux, comblé. Le moment était parfait.

SON MEILLEUR POTE s’était assit quelques minutes auparavant près de lui et les deux garçons aux couleurs froides parlaient de leurs sujets favoris – girls, drink & drugs. Edward ne partageait pas son produit illicite qui touchait petit à petit à sa fin, et encore moins sa boisson. Ils ne partageaient qu’une chose – les filles. L’une venait chez l’un et puis chez l’autre sans qu’ils ne se disputent – pas comme si c’était une cigarette, tabac ou pas, ou un verre. De loin, il vit arriver une blondasse inconnue, habillée telle une tepu, maquillée également comme telle. Il ricana et, d’un signe de tête, la montra à son meilleur ami. C’allait être une proie facile. Elle fonça sur eux, titubante. Ca n’avait pas l’air d’être son premier verre qu’elle tenait dans la main. Elle le déposa sur la table en face du duo Serpy et s’assit à califourchon sur Edward. C’était du rapide. Ils s’éclatèrent un peu. Enfin, surtout elle. Les biatch dans le genre, c’était le truc de peu de mecs – les filles difficiles étaient mille fois mieux. Il déposa le cadavre dans le cendrier transparent tout en regardant la blondasse se trémousser quelques mètres devant eux. C’était drôle, de la voir ainsi, se croyant irrésistible. Elle faisait pitié. Il ne la lâchait cependant pas du regard. Son corps était parfait et ça faisait toujours plaisir à voir.

- Laisse tomber tu peux avoir beaucoup mieux que ça.

IL NE L'AVAIT PAS ENTENDU venir et fut surprit de la voir assise sur l’accoudoir. Il ne la connaissait pas personnellement, il l’avait juste vue une fois ou deux, comme ça, en cours ou dans les couloirs. Il arqua un sourcil en la voyant là. Il avait saisit le message qui était on ne peut plus clair, et tourna légèrement la tête sur le côté, le sourcil droit toujours relevé. Elle était plutôt mignonne. Il sourit et chercha son pote du regard. Disparu. Il zyeuta les alentours et le trouva, près de l’entrée des toilettes en charmante compagnie. Il ricana et reporta son attention sur la jeune fille à sa droite. Il savait que les filles n’aimaient pas qu’on les laisse seules trop longtemps.

« Je sais bien, mais des corps comme celui-là, ça ne se trouve pas partout. Par conséquent, ça fait toujours du bien à regarder. »

IL REPORTA SON REGARD sur la blondasse en question et la vit, non plus devant lui, mais entrain de danser avec un gars dont le nom lui était inconnu mais dont il connaissait la maison, Poufsouffle. Il n’avait pas d’apriori sur les maisons, mais il n’en aimait pas une – Gryffondor. Ils étaient tous les mêmes, et il n’aimait pas le chef de leur bande, Potter. Etant porté pour la Magie Noire et voulant être un partisan de la personne que Harry Potter avait détruit, il ne pouvait l’apprécier. Logique implacable. Edward était en cinquième année et avait entendu Potter gueuler en pleurant, fin Juin de l’année précédente, comme quoi le Seigneur des Ténèbres était de retour et que c’était lui qui avait tué le pauvre Cédric Digorry lors de la Dernière Tâche du Tournois des Trois Sorciers qui étaient quatre. Edward s’était posé des questions et, pendant les vacances, s’était beaucoup informé. Il avait jugé utile de savoir si le balafré mentait ou nom. Au plus grand étonnement du Serpentard, il s’était avéré qu’il ne mentait bien – s’il devait croire ses parents, Il était bien de retour. Mais pendant les vacances, aucune trace de You-Know-Who, et Edward s’était mit à douté. S’il était bien de retour, pourquoi ne se montrait-il pas, plus puissant et plus grand que jamais ? D’après ses parents, c’était pour prendre le Ministre de la Magie de court. Ils ne lui avaient jamais dit en face, bien sur, mais Ed’ savait écouter ou, mieux, se faire informer par son Elfe de Maison personnel. Bref, Edward ne savait toujours pas si c’était vrai ou pas et, pour cette raison, il ne pouvait toujours pas aimer Potter – il l’aimerait le jour ou le Seigneur Des Ténèbres serait de retour et ou il serait plus puissant que quatorze ans auparavant. Dans ce cas là, il irait voir Potter et le remercier. En espérant que ce jour arrive un jour.

IL REGARDA A NOUVEAU sa nouvelle connaissance et lui sourit tout en se levant et en se dirigeant vers le bar. Il revint, deux petits cocktails en mains, et se remit à sa place. Il donna le premier verre à sa compagne et prit le second pour lui. Après avoir légèrement levé son verre, il le but cul sec. Il sentit le chaud descendre le long de son œsophage et fit un sourire. Il adorait cette sensation. Tu sentais que tu vivais. Yeah .