| | "Ma cravate, où est ma cravate ?" Pv' Christoph-chou | |
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Cassidy E. Bell
messages : 36 date d'inscription : 26/08/2009 âge : 28 animal de compagnie : Un chat noir avec les yeux de la même couleur.
| Sujet: "Ma cravate, où est ma cravate ?" Pv' Christoph-chou Mer 2 Sep - 17:44 | |
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Les voix stridentes de mes compagnes de dortoir furent la seule chose qui m’obligèrent à sortir de la douceur de mes draps pour affronter le sol en pierres glacées. Je cherchai à tâtons mes chaussons, les enfilèrent yeux mi-clos pour attraper mes affaires et me diriger jusqu’à la salle de bain. J’enfonçai brusquement la brosse à dents dans ma bouche avant de frotter avec énergie. L’une de mes camarades me regardait, les yeux ronds.
« T’as vu ta tête ? On dirait une droguée ! »
Je laissais pendre ma brosse, qui n’était plus que retenue par mes dents, un filet blanchâtre et mousseux s’écoulant hors de mes lèvres. La fille qui venait d’émettre cette connerie avait une chevelure rousse et deux petits yeux marrons. Stecy, Stacy… ou Stessy. Oui, elle s’appelait bien Stessy ! Je lui adressai un regard foudroyant, pas très réussit avec mes yeux injectés de sang, et retourna à ma tâche.
« Tu sais, quand on ne se regarde pas, c’est beaucoup plus simple de critiquer les autres… Si tu vois ce que je veux dire. »
Elle renifla, son petit nez se plissant avec dédain. Je portai mes mains à mon visage et pris une mine horrifiée avant de lui dire platement que j’étais siii désolée… Comment ne pas être désolé face à sa mine de petite fille riche. J’aimes pas les riches… en gros, je ne m’aimes pas ? Crachant le dentifrice dans le lavabo, j’attrapai mon uniforme. Encore une chose que je détestais, la jupe réglementaire et stricte. Je fouillai un peu pour dénicher la longue cravate verte et argentée, angoissée à l’idée de l’avoir perdu. Enfin, j’aurais très bien pu attacher quelqu’un avec comme à me habitudes mais je préférais me dire que, peut-être, elle était hors de danger d’un éventuel sournois. Horreur, malheur ! Je ne la trouvais plus. Où avais-je bien pu la poser - ou la nouer…
« Qu’est-ce qui s’passe ? », articula piteusement une de mes colocataires, celle avec laquelle je partageais le même lit quand il y avait de l’orage. J’ai la phobie de l’orage… « Ri…rien ! T’aurais pas vu une cravate avec C.E.B ? » « Nan… s’cuse. »
Je haussai les épaules, un semblant d’attitude pour masquer mon déconcertement. Comment une simple cravate pouvait avoir autant d’effet sur moi ? Peut-être car j’y étais imperceptiblement attachée d’une manière ou d’une autre. Finissant ma toilette, je jetai pêle-mêle mes affaires de cours dans mon sac en bandoulière décoré avec des pin’s, seule touche de fantaisie que je pouvais me permettre avec le vêtement de Poudlard et sortis de ma salle commune déserte, remontant en vitesse les escaliers qui me séparaient de la Grande Salle. J’avais faim, me rendis-je compte subitement, très faim ! Ce fût alors ma gourmandise qui dicta mes actes et, après avoir traversé bon nombre de couloirs, je pu enfin engloutir tout ce qui me passait sous la main. Puis, je sortis de la pièce où les quatre maisons se réunissaient pour dévorer leur repas, et après avoir parcouru une certaine distance, m’arrêtais devant la statut de Gérard le Hideux au sixième étage. Cette statue porte bien son nom, songeai-je. Comment avais-je fais pour me retrouver là ? Seuls mes fichus pieds le savaient ! Une chose était sûr, je m’ennuyais ferme.
{même si c'est nul, je poste ça xD} | |
| | | e. christopher wayne
Woody ▬ the dead life && dance with me
messages : 127 date d'inscription : 27/08/2009 âge : 28 maison ou profession : Gryffondor animal de compagnie : Un phénix
| Sujet: Re: "Ma cravate, où est ma cravate ?" Pv' Christoph-chou Mer 2 Sep - 19:22 | |
| Adrian - Hé ! Chris, Chris !
Christopher - Putain mais fous moi la paix, Ad' !
Adrian - Tu vois ! Tu m'appelles Ad' ! Tu m'aimes bien !
Christopher - Ouais j't'apprécie pas mal mais là tu me fais chier et si t'arrête pas tout de suite j'vais casser ton p'tit nez !
Apparemment, le Poufsouffle avait compris le message car il partit sur le champs sans demander son reste. Je soupirais et secouais la tête en signe de résignation. Quel gamin celui-là ! Et dire qu'il était censé avoir quinze ans. Et depuis que je lui avais 'sauvé' la vie, le petit Adrian Parstone n'arrêtait pas de me suivre essayant de taper la discute avec moi. Bien sûr que je l'aimais bien cte p'tit gars. Il me faisait rire. Mais parfois il me tapait vraiment sur les nerfs à être toujours hyperactif. C'est fatigant et j'ai besoin de me poser, moi aussi, de temps en temps. Mais dans un même temps, je l'enviais. Être aussi insouciant et innocent, c'est une grande chance. À la place, moi j'étais un gros con toujours défoncé et dépressif, par dessus le marché. D'ailleurs, à cette pensée je jetais un coup d'oeil vers le pétard que je tenais dans ma main gauche, étant gaucher. Je faisais une petite grimace dégoutée et la balançais en l'air avant de la brûler complètement grâce à un petit sortilège. Passant devant un miroir dans un couloir au hasard, je jeter un regard du côté de mon reflet. M'arrêtant, je m'examinais un peu plus attentivement. J'avais une sale gueule. À cause du joint, j'étais blanchâtre, le blanc des yeux avait complètement jauni, de plus je les avais injecté de sang et en dessous de ceux-là, j'avais deux grands cernes noirs qui descendaient jusqu'à mes pommettes. Naturellement, je veux dire sans ma drogue habituelle, j'avais une barbe mal rasée de quelques jours, environ une semaine si je me souviens bien. Mes cheveux châtains très clairs, qui viraient au blond selon la luminosité, tombés devant mes yeux et étaient parfaitement lisse. Ce qui est plutôt étonnant puisque je ne me coiffe jamais. Mes pupilles, par contre, qui étaient caché à moitié par ma chevelure, étaient magnifiques. D'un bleu lumineux et plein de vie. Plein de vie ... ? Pourtant, je ne pensais pas être plein de vie moi. Comme je l'ai déjà dit, je suis dépressif. Je suis un mec foutu d'avance. Je suis un corps sans âme. Ce n'est plus une vie que je mène. C'est un chemin qui avance sans fin, et moi je le suis sans but précis quel qu'il soit. Perdu dans mes réflexions, je sursautais quand la voix du miroir s'éleva.
Miroir - Voilà un jeune homme qui doit plaire aux filles.
Je restais sans voix, la bouche grande ouverte. Ce n'est pas le fait que le miroir me parle qui m'avait dans cet état. C'était plutôt son commentaire. C'est bien vrai que je plais aux filles, et je ne peut nier que je n'en profite pas et que je n'aime pas cela. Mais qu'est ce qui leur plaisait chez moi ? Au niveau du caractère, je ne suis pas quelqu'un de intéressant. Je suis carrément ennuyeux et sans vie. Mais les filles sont assez superficielles, alors peut être que c'est pour le physique je plais. Mais même au niveau du corps je ne me trouve rien de bien. Je me trouve pas spécialement beau. Enfin, peut être que je le serais si je ne fumais pas autant de joints et si je prenais un peu plus soin de moi. Je souriais au miroir et lui fit un petit signe de la main avant de partir. Alors peut être que c'est mon sourire ? Ou bien les filles sont aveugles ? De toute manière, je suis très craquant. Malgré moi, je prenais une clope dans ma poche de jean gauche et l'allumais. J'aspirais une bouffée et réfléchissais à toute vitesse à ce que je pouvais faire à présent. Aller voir Uzziel ? Pourquoi pas, mais je ne savais pas où le trouver. Je soufflais la fumée qui était dans ma bouche après être aller faire un tour dans mes poumons. À force, je devais être en sale état. Mais peu importe. On meurt bien un jour, alors plus tôt ou plus tard, quelle différence ? Mmmh ... De toute façon, j'voulais faire un petit détour vers la salle commune. Alors pourquoi pas le faire maintenant ? Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette, une Winston Blue, et me dirigeais vers le septième étage. Naturellement, je montais par les escaliers qui n'en faisaient qu'à leurs têtes. Mais depuis maintenant huit ans, j'avais appris à les dompter. Le château m'appartenait à présent. Mwahahahahah ! Je suis pas bien. Complètement taré. Arrivé devant la Grosse Dame, celle-ci me fit sa petite séance de drague habituelle. À croire que je lui plaisait à elle aussi. Je prononçais le mot de passe et elle fut obliger de me laisse passer, à contre coeur. Je balayais la salle commune d'un regard rapide. Que des premières années entrain de faire des devoirs. Les pauvres. Ils ne savaient pas ce qu'ils perdaient en rester enfermé là. Normal, puisqu'ils ne perdaient rien. Je m'ennuyais ferme. Je montais rapidement dans mon dortoir, prenais ma guitare à côté de mon lit mal fait et ressortais aussi vite de la salle commune des Gryffondors que j'en étais rentré. Il y avait pas mal de gens au septième étage, alors je décidais de descendre au sixième étage pour pouvoir jouer tranquille. Là, je ne vis personne. J'allais pouvoir enfin être tranquille. J'étais un grand solitaire, dans le fond, même si tout le monde, ou presque, aimait le petit 'prince'. Un de mes surnoms, crée parce que je viens d'une famille de riche et très puissante. Je m'assis à un tournant de couloir. Sur l'autre partie du couloir se trouvait la statut de Gérard le Hideux. Je pris ma guitare et commençais à jouer un de ma composition.
La chanson de Woody
- Citation :
- It takes a crane to build a crane
it takes two floors to make a story it takes an egg to make a hen it takes a hen to make an egg there is no end to what i'm saying
it takes a thought to make a word and it takes some words to make an action and it takes some work to make it work it takes some good to make it hurt it takes some bad for satisfaction
ah la la la la la la la life is wonderful ah la la la la la la life goes full circle ah la la la la la la life is wonderful ah la la la la ah mmmm
it takes a night to make it dawn and it takes a day to you yawn brother and it takes some old to make you young it takes some cold to know the sun it takes the one to have the other
and it takes no time to fall in love but it takes you years to know what love is and it takes some fears to make you trust it takes those tears to make it rust it takes the dust to have it polished, yea
ah la la la la la la life is wonderful ha la la la la la la life goes full circle ha la la la la la la life is wonderful ha la la la
it is so and it is so
it takes some silence to make sound and it takes a loss before you found it and it takes a road to go nowhere it takes a toll to make you care it takes a hole to make a mountain
ha la la la la la la life is wonderful ha la la la la la la life goes full circle ha la la la la la la life is wonderful ha la la la la la la life is meaningful ha la la la la la la life is wonderful ha la la la la la
it is so wonderful and it is so meaningful it isso wonderful it is meaningful it is wonderful it is meaningful it goes full circle wonderful meaningful full circle wonderful Oui oui, c'était bien moi qui avait écrit et composé cette chanson. Certes vous ne vous attendiez pas à des paroles si 'légères' joyeuses. Mais la musique est un moyen de surmonter ce que je vis, ma dépression. En jouant, je n'avais pas sentit la présence d'une jeune fille qui était devant la statut en question et qui m'écoutait jouer. | |
| | | | "Ma cravate, où est ma cravate ?" Pv' Christoph-chou | |
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