Hermione J. Granger - Miss Je-sais-tout

Hermione Jean
Granger

your face, your face, and your face.

FEATURING ? Emma Watson

Je suis née un dix-neuf septembre 1979. Ma mère me raconte souvent que si elle n'avait pas été à l'hôpital quelques jours plutôt, elle aurait été obligée d'accoucher chez nous. Pourquoi ? Parce que le jour de ma naissance, il pleuvait à torrent. La preuve, le lendemain matin, aux informations nationales, la présentatrice annonçait des inondations un peu partout dans la pays. Tout ces détails m'ont été rapportés par mes parents. Je ne pouvais pas me rappeler des preuves. Après, si cela est juste ou pas, je ne peux le dire. Mes deux parents sont des moldus. Ils n'avaient jamais connu la magie à part celle des magiciens de la télévision. Ils pensaient être les parents d'une fille normale qui serait intelligente et déterminée. Ils eurent cette fille qu'ils souhaitaient tant. Sauf qu'ils ne s'attendaient pas à avoir une fille sorcière. Enfin bref, j'en parlerai plus bas.

L'accouchement dura deux heures. Deux longues heures de supplice. Autant pour mon père que pour ma mère. Mon père, en mari dévoué, tenait la main de sa chère épouse. Celle-ci ne se gênant pas pour la mettre en miette à chaque contraction. Pour l'accouchement, ils avaient décidés d'aller dans un hôpital plutôt que dans une clinique. A ce moment précis, ma mère regrettait de ne pas avoir choisit une clinique privée. Là au moins, elle pensait qu'elle aurait eu moins mal. L'accouchement était une torture pure et simple. Voilà ce que disait ma mère plus tard. Mais à la fin, cela en valait la peine. Enfin, j'espère. Moi, petit bébé de trente-cinq centimètres et de trois kilos deux cents venait de sortir après neuf mois passé dans un cocon d'où j'entendais tout. Un cocon que j'aurais aimé ne jamais quitter.

N ous étions dans un cours de sortilèges. Le but était de faire voler une plume devant soi. Ron n'y arrivait pas. Ce n'était pas une grande surprise. Avec mon ton hautain et sûre de moi de l'époque, je lui montra comment il fallait faire. Il le prit plutôt mal. A la fin du cours, Ronald la critiqua.


« Ca ne m'étonne pas que personne ne puisse la supporter. C'est un vrai cauchemar cette fille-là ! »


Lorsqu'il eut dit cela, j'étais derrière. Je l'ai dépassé, larmes aux yeux. Je ne lui demandais pas de m'aimer mais son commentaire m'avait blessé. Après cela, je ne me rendis pas au cours suivant et personne ne me vit de la journée. Je m'étais enfermée dans les toilettes des filles pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Ce jour d'halloween fut le pire de tous. Aujourd'hui, halloween signifie la peur de ma vie et le début des aventures. Heureusement que Ron et Harry étaient venu me chercher car sans eux, le troll m'aurait tué. Je ne savais pas qu'il était dans les toilettes, ce troll. J'étais sortis du cabinet de toilette pour aller manger quelque chose lorsque j'étais tombé nez à nombril avec le troll. Lentement, j'avais levée les yeux vers ce monstre monumental. Au même moment, j'entendis les voix unifiés de mes deux amis qui m'appelaient. Réagissant rapidement, je m'enferma dans le cabinet que je venais de quitter. C'était une mince barrière entre moi et le monstre. Mais naïvement, j'espérais que cela suffirait contre lui. Le troll lança sa massue contre la paroi en bois. Je poussa un cri de terreur avant de me mettre à ramper pour passer de cabinet en cabinet mais cela ne dérangeait pas le troll. Celui-ci continuait de les détruire les uns après les autres. Lorsqu'il n'y eut plus de cabinet, je dus me protéger sous les robinets. Quand ils arrivèrent enfin à attirer la bête ailleurs, je ne pus bouger. Mes muscles étaient figés à cause de la peur qui m'envahissait. Le troll revint rapidement vers moi. Au moment où il allait me frapper, Ron prononça un sort puis arriva à assommer la créature.

Si il y avait un troll à l'école, c'était pour détourner l'attention. Pendant que les professeurs de Poudlard chassait le troll, un autre professeur, sous l'emprise de Voldemort, allait voler la Pierre Philosophale. Nous l'avions comprit. C'est pour cela que le soir même, après le diner, nous nous sommes rendus dans la partie interdite du château. Le premier obstacle à franchir fut le chien à trois têtes. Un chien féroce qui ne demandait qu'à manger. Nous compriment que la musique grâce à Hagrid qui nous avait donner cet élément. Quand nous étions arrivé dans la salle où le chien était, une harpe était posé par terre et jouait de la musique. Les trois têtes dormaient paisiblement en ronflant. Sans attendre plus longtemps, nous entrâmes par la trappe au sol. Mais en-dessous nous attendait le second obstacle : le Filet du Diable. Une plante que je connaissais grâce au livre de botanique. Je fus donc la première à me libérer de la plante. Suivis par Harry qui tomba à mes côtés. Pour Ron, je dus lancer un sort afin d'aveugler la plante et de libérer notre ami. Après cette étape, nous devions suivre un passage sous terre. Là, une porte nous attendait. D'où nous étions, on pouvait entendre des bruissements d'ailes. Une fois à l'intérieur de cette nouvelle pièce, ce que nous vîmes nous surprit. Des clés volantes volaient. Elles avaient des ailes. La seule façon d'ouvrir la porte était de trouver la bonne clé et de l'attraper avec le balai. C'est Harry qui s'y colla, étant attrapeur dans l'équipe de Quidditch de notre maison. Il arriva à attraper la clé qu'il nous lança afin d'ouvrir la clé. Harry ne prit pas la peine de sauter du balai pour sortir, le nuage de clés le suivait dans ses mouvements. La suite me fit blêmir de peur. Nous devions gagner une partie d'échec ensorcelé. Les pions manquant, c'étaient nous. A la fin de la partie, Ron dut se sacrifier pour laisser Harry partir afin de prendre la Pierre Philosophale avant le professeur. Moi, j'étais resté avec Ron. Cette bataille n'était pas la notre, c'était celle d'Harry. Et il y arriva.

C'était les vacances, nous allions sur notre quatrième année à Poudlard. J'avais rejoins les Weasley dans leur grande maison. J'étais arrivée le matin-même du championnat mondial de Quidditch. Harry, lui, était arrivé hier. Une fois arrivée, il fallut que je réveille les garçons pour le petit-déjeuner. Dans la chambre, Ron dormait tranquillement. Ce qui n'était pas le cas d'Harry qui remuait et gémissait dans son sommeil. Il transpirait aussi. Après le premier repas de la journée, nous partîmes de la maison pour marcher. Où ? On n'en savait rien comme l'avait dit Mr. Weasley. Sur le chemin nous avons rencontré le père et le fils Diggory. Le père travaillant avec Mr. Weasley. Nous avons marché ensemble pendant quelques minutes, voire une heure. Jusqu'à trouver un portauloin. C'était la première fois que je voyageais de cette manière. Tout comme mes amis. Le paysage autour de nous se mettait à tourner pour disparaître et laisser apparaître un nouveau paysage. C'était une sensation horrible. J'avais l'impression d'être dans un manège de fête foraine. L'atterrissage fut... douloureux. Très douloureux. Nous tombèrent de quelques dizaine de mètres. Alors que les Diggory et Mr Weasley marchaient dans les airs, complètement à l'aise, et nous rejoignaient au sol.

A peine plus loin, les supporters de Quidditch faisaient déjà la fête. Le bruit était impressionnant. Des cornes muses sonnaient par-ci par-là, des supporters habillés aux couleurs de leur équipe criaient, s'amusaient, riaient. C'était la fête avant même que le match ne commence. Des jongleurs faisaient leurs numéros au milieu de la foule. Des garçons volaient grâce à des balais à ras des têtes. Et puis nous entrèrent de la tente. Une tente qui paraissait petite pour sept personnes mais qui en fait, à l'intérieur, était immense. Avec tout ce qu'il fallait pour vivre des années entières. Le soir, le match eut lieu. Nous rencontrâmes les Malefoy. Le stade était impressionnant. Les gradins montaient sur des kilomètres. Dans le monde des moldus, ce n'était sûrement pas possible d'en faire d'aussi grande. Nous étions peut-être des millions. J'en garderais toujours un bon souvenir.

Ce soir-là, l'équipe de Viktor Krum gagna. Les garçons faisaient la fête dans la tente. Nous pensions que c'était les Irlandais qui faisaient la fête à l'extérieur car des explosions secouaient la tente mais en réalité, c'était une menace. Nous étions passés de la joie et la bonne humeur à la crainte. Dans la foule terrorisé, nous perdîmes Harry; Je semblais la seule à m'en inquiéter même si je savais qu'il se débrouillerait. Avec la menace qui le guettait, je me faisais du soucis pour lui tous les jours même si les bonheurs de la vie quotidienne prenaient le dessus à chaque fois. C'est seulement quand il n'y eut plus personne sur le lieu que nous revinrent pour le chercher. Il était blessé mais en vie. A peine avions nous eu le temps d'identifier la marque des Ténèbres que nous furent attaquer par des employés du ministère. Mais ayant de bon réflexe, nous purent éviter les Stupéfix en s'abaissant. Mr Weasley accourra vers nous pour s'assurer qu'ils allaient bien. Ron et moi étions revenus pour notre ami mais cela, les gens du ministère ne sembla pas le comprendre. Voyant que Harry ne savait ce que c'était, les employés partirent à la recherche de l'homme qu'il avait vu.

La rentrée arriva à grand pas. Dans les journaux, ils ne parlaient plus que de cette marque. Sous mon conseil, Harry écrivit une lettre à Sirius pour lui raconter ce qu'il se passait et ce qu'il avait vu. J'étais de plus en plus inquiète. Si la marque de mon ami commençait à le bruler de nouveau, cela signifiait que Voldemort prenait des forces et reviendrait bientôt. Cette histoire ne finirait jamais. J'en ai bien peur. Pendant que le train continuait son chemin jusqu'à Poudlard, je continua de lire l'article. Quelques jours après la rentrée, des nouveaux arrivants s'installèrent dans l'école. Un bateau et une calèche volante vinrent, transportant des élèves de deux écoles différentes. Poudlard avait été choisi pour abriter le Tournoi des trois sorciers. Ce tournoi était dangereux et je le savais. Les élèves de Beauxbâtons furent les premiers à rentrer dans la salle Commune. Leur démonstration était pour le moins surprenante. Elles utilisaient leurs charmes naturelles pour séduire les hommes ce que je trouvais minable. Après elles, les élèves de Durmstrang entrèrent. Leur entrée fut plus soigné, plus impressionnante que celles des Beauxbâtons. Et Viktor Krum faisait partie d'eux. Pendant le repas, l'urne dans laquelle les élèves devaient mettre leurs noms si ils souhaitaient participer au Tournoi. Le Ministère imposa une nouvelle règle : seul des élèves de dix-sept pourront participer.

J'avais passée mes vacances chez mes parents avant de rejoindre le quartier général de l'ordre du Phoenix. On m'avait interdit d'écrire à Harry alors que j'en mourrais d'envie. Je savais qu'il nous en voudrait comme je savais qu'il nous excuserait une fois la situation expliqué. Ron avait reçu le même ordre. Nous avions habité dans le quartier général avec les Weasley, Sirius, Maugrey, Tonks et tant d'autres. Une bonne ambiance régnait même si les journées, les semaines et les mois étaient rythmés par les réunions secrètes de l'armée. Nous n'avions pas le droit d'y participer. Ils considéraient sûrement que nous étions trop jeunes. Et puis, le moment d'aller chercher Harry fut avancé lorsque celui-ci utilisa la magie devant un moldu pour se défendre des détraqueurs. J'étais enfin heureuse de le retrouver et de pouvoir communiquer avec lui. Il nous en voudrait au début mais cela ne durerait pas. Comme je m'y attendais, il ne nous reprocha de ne pas avoir envoyé de lettre et de ne pas lui avoir dit que ce quartier général existait. On eut tout juste le temps de lui expliquer que les jumeaux, Fred et George, apparaissaient dans la chambre avec une solution pour écouter la conversation des adultes. Deux oreilles reliés par des fils. Ainsi, ils pourraient entendre ce qu'il se disait. Mais Pattenrond eut la bonne idée de passer par là et de manger l'une des oreilles. Je l'aime mon chat mais parfois, il est débile.

Harry alla à son audience au ministère. Cela se passa assez mal. Mais le seul point positif qu'on pouvait retirer c'était qu'il avait été innocenté. Il nous raconta qu'il avait essayé de parler avec Dumbledore mais que celui l'avait ignoré. Comportement bizarre du directeur. Lui qui avait tellement l'habitude de le protéger. Après son audience, les choses se passèrent rapidement. Harry était à cran, cela se voyait à son comportement. Encore une fois, dans ses rêves, il se mettait à gémir, transpirait et criait. Tout cela était mauvais signe et me faisait peur. Au moins, Ron, qui dormait avec lui, n'entendait rien avec ses ronflements. Le temps arriva où il fallut prendre le train pour retourner à Poudlard. Malefoy l'embêta encore une fois à la sortie. Heureusement que Ronald fut là pour retenir notre ami. Cette situation durait depuis trop longtemps. Si Harry ne devenait pas fou c'est qu'il en avait de la chance. Vu sa situation, il ne valait mieux pas devenir fou. Lorsque nous sommes arrivés pour monter jusqu'à l'école, il ne restait plus qu'une carriole. Harry trouva qu'elle était tiré par une bête ressemblant à un cheval. Pour Ron et moi, il n'y avait rien. Dans la carriole, Luna Lovegood lisait. Une fille que l'on disait folle mais cette année-là, j'appris à la connaître. Elle était plutôt sympathique. Enfin bref. Nous prîmes la carrioles, pas très à l'aise. Celle-ci nous emmena jusqu'à Poudlard. Les élèves étaient déjà dans le Salle commune. Après la répartition habituelle des premières années, Dumbledore entama son discours tout aussi habituel. Il fut interrompu par un nouveau professeur : Dolores Ombrage. Personne ne l'aimerait, celle-là. Toujours vêtue de rose, parlant d'une voix haut perché. Une personne agaçante au plus haut point. Harry nous apprit qu'elle était là, le jour de son audience. Dès ses premières paroles, elle donnait déjà le ton de l'année. Je fis la traduction de son discours aux garçons : le ministère s'immisce dans les affaires de l'école. Ce qui est très très mauvais signe.

Chez les Gryffondors, les tensions étaient présentes. Certains parents avaient hésité à faire venir leurs enfants. Ce qui ne faisait qu'ajouter à la pression que supportait Harry. Mais cette année, il y avait aussi les MUSES. Une mauvaise année pour les passer pour Harry. Dolorès ne souhaitait pas nous apprendre de sortilèges de défense. Cette professeur m'exaspérait tellement. Je ne sais pas ce qu'il se passa lors de la colle que lui administra Dolores mais Harry revint avec des marques sur la main. Des cicatrices pour être plus précis. Cette femme est une meringue rose sur pattes. Heureusement qu'elle n'est plus à Poudlard. Mais avant d'en arriver là, il faut parler de cette année. Fred et George débutèrent leur commerce. Pendant ce temps, Ronald me demandait de faire une partie de ses devoirs. Comme d'habitude. J'acceptais alors de lui faire l'introduction. Harry ressentait des choses mais n'arrivait pas à les exprimer. Il nous accusait de ne pas le comprendre mais ne voulait pas nous expliquer. Cette année serait dur pour notre relation. Mais une conversation avec Luna remit les choses en place chez Harry. Il comprit que si il était seul, il se sentirait plus faible, moins menaçant pour son ennemi. Après notre réconciliation, nous apprîmes que Dolores prenait doucement le pouvoir dans Poudlard. Elle installa de nouvelles règles, évalua les professeurs, etc.

Et puis, Dolores décida de renvoyer Trelawney. Bien que je déteste ce professeur, je fus triste de la voir partir. Elle ne connaissait que Poudlard. Elle n'avait pas d'autre maison que cette école. Dumbledore fit face à Dolores. Harry voulut parler de nouveau avec le directeur mais celui-ci partit, encore une fois. Cela commençait à faire de trop. Et puis cette vieille gargouille malfaisante prenait de plus en plus le pouvoir. Tout allait mal se terminer. C'est après une discussion clandestine avec Sirius que je pris conscience de la gravité du retour de Voldemort. Si nous n'apprenions pas à utiliser de la magie, on ne pourrait pas se défendre contre Vous-Savez-Qui. C'est pour cela que nous avons recrutez des élèves qui souhaitaient s'entrainer contre les Forces du Mal. Neville trouva la salle sur demande où ils décidèrent de s'entrainer. Pendant ce temps, Dolores essayait de contrer notre Armée de Dumbledore mais n'y arrivait pas. Nous, nous entrainions aux stupefix, aux reducto, et aux experlliamus. Harry s'avéra être un excellent professeur. Grâce à lui, nous apprenions plus chaque jour. Nous serions prêt à combattre des Forces du Mal. Les vacances de Noël arrivèrent. Leur prochain entrainement serait après les vacances.

Le soir de l'entrainement, Harry, Ronald et moi étions dans la Salle Commune. Harry venait de nous annoncer qu'il avait embrassé Cho. L'élève qu'il aimait depuis deux ans. Il nous apprit que le baiser avait été humide. Ron lui demanda si il embrassait si mal que ça. Mais grâce à moi, il put comprendre qu'elle était angoissée pour tout. Ce même soir, Harry cauchemarda. Arthur Weasley venait de se faire attaquer par le serpent de Voldemort. Il dut apprendre à contrer les visions du seigneur des Ténèbres grâce à l'occlumancie. A noël, nous rejoignîmes le quartier général. Les deux semaines de vacances passèrent tranquillement. Harry put voir son parrain, ce qui lui fit du bien. A la rentrée, nous étions allé voir Hagrid. Il était revenu. Mais une fois devant chez lui, nous avons entendu la voix de Dolores. De l'extérieur, nous entendîmes qu'elle virait Hagrid de son poste. Quand elle fut partit, nous entrâmes. Hagrid leur annonça qu'il était allé négocier avec les géants mais que les mangemorts l'avaient dépassés. Il lui annonça aussi gravement qu'une autre tempête approchait, une tempête comme l'autre fois. Cela m'avait donné froid dans le dos. Des prisonniers d'Azkaban s'évadèrent, mettant dans tout ses états Neville. Il faut le comprendre. Parmi les évadés, Bellatrix Lestrange. Elle avait torturé ses parents qui étaient maintenant morts.

Mais après les vacances, notre cachette fut découverte. A cause de Cho. Enfin, à cause. Elle n'y était pour rien. La pauvre. Avec toute la pression qu'on lui faisait subir. Elle avait déjà été interrogé par Dolores une fois. La deuxième fois, elle avait cédé. Dumbledore fut arrêté mais celui-ci disparut avec beaucoup de style. Ils furent tous collés à la manière d'Ombrage. Sauf Cho. Alors que nous discutions sur le pont de Poudlard, Hagrid vint nous chercher. Il nous emmena dans la forêt interdite. Il avait emmené son demi-frère, un géant. Un géant qui était tombé sous mon charme. C'est peu flatteur mais mignon. Hagrid, pensant qu'il allait se faire virer, voulait nous confier la garde de son demi-frère. Si il était viré, personne ne pourrait s'occuper de son frère. Nous avons accepté. Lors d'un examen des BUSES, les jumeaux firent diversion, coupant court à notre examen. J'avais passé des semaines à réviser. Pourtant, je ne le regretta pas. Ils donnèrent une leçon à cette vieille femme. Alors que nous applaudissions les feux d'artifices des Weasley, Harry s'effondra. Il était de nouveau dans l'esprit de Voldemort. Je me retourna vers lui et m'agenouilla. Je croyais en une fausse vision. Pour moi, c'était un piège. Sirius ne pouvait pas être torturé. Harry voulait quand même s'y rendre en utilisant le réseau de cheminé du bureau d'Ombrage. Mais celle-ci fut appelée. Elle fit chercher tous les amis de Harry qui était dans l'armée. Alors qu'elle voulait utiliser le sortilège doloris, je me lança en interrompant Ombrage. J'improvisais au fur et à mesure.

C'est ainsi que j'entraina Harry et Ombrage dans mon sillage, jusqu'à la Forêt interdite. Là, il me suffisait de trouver Grump, le demi-frère d'Hagrid. Il serait assez effrayant pour faire fuir la nouvelle directrice. Mais nous nous firent attaquer par les centaures de la forêt. La situation s'aggrava. Harry me tira par le bras pour m'emmener ailleurs. Ainsi, nous étions débarrassé de Ombrage. Je ne voulais pas partir, laissant Grump derrière nous. Maintenant qu'elle était occupée, nous pouvions aller au Ministère de la Magie pour sauver Sirius d'une vision, sûrement fausse de Voldemort. Je continuais de penser que c'était une mauvaise idée mais je pouvais comprendre Harry. Il ne pouvait pas laisser le seul membre de sa famille mourir. Moi-même, je m'éloignais de plus en plus de mes parents pour ne pas attirer les ennuis chez eux. Je ne voudrais pas qu'ils s'en prennent à ma famille même si cela mets douloureux de ne pas le voir autant que je le veux. Avec quelques élèves de l'armée de Dumbledore, nous entrâmes dans le Ministère. Puis dans la Chambre des Mystères. Des milliers d'étagères remplient de boules de prophétie. Cela était impressionnant mais nous n'étions pas là pour admirer les boules de cristal. Un silence étrange s'était installé dans la pièce. Nous avons commencé à chercher la boule correspondant à la prophétie d'Harry. Là où son parrain s'était fait agressé par Voldemort. Enfin, nous parvinrent à la trouver. Harry la prit. La prophétie lui parla. Peu de temps après, nous étions encerclés par des Mangemorts. Nous nous sommes mit à lancer des sorts contre nos adversaires et à courir vers la sortie. Un sort fit basculer toutes les étagères dans des craquements de cristaux. Les boules tombaient les unes après les autres, se fracassant sur le sol. Enfin, nous arrivâmes à sortir de la Chambre. Après le bruit épouvantable des cristaux tombant par terre, le silence du couloir fut presque étrange.

En fait, en prenant la porte, nous ne sommes pas arrivé dans un couloir. C'était une pièce avec une arcade en pierre. Un fluide brumeux entre les deux pieds de l'édifice. Harry entendait des voix, tout comme Luna. D'un coup, il nous ordonna de nous mettre derrière lui. Quelques secondes après, des jets noirs nous frôlaient. Sans comprendre comment, je me retrouva à une dizaine de mètres d'Harry, tenus par un mangemort. Les autres de l'Armée étaient eux aussi tenus des mangemorts. Nous formions un cercle loin de Harry. Lucius Malefoy se dirigea vers Harry. Il voulait la prophétie. C'était le moyen que pourrait utiliser Voldemort pour vivre et tuer son ennemi. Alors que Malefoy lui lançait un ultimatum, on le vit hésiter. Mais il la lui donna quand même. Une lueur apparut et Sirius se retrouva derrière Malefoy pour lui donner un coup de poing. L'arrivée de Sirius fut suivie par d'autres flux magique blanc signifiant que les membres de l'Ordre arrivaient. Harry et Sirius se lancèrent dans une bataille magique contre deux autres mangemorts. Pendant que nous étions cachés derrière des rochers. Alors qu'ils gagnaient, Bellatrix lança le sort impardonnable de la mort sur Sirius. Elle se mit à rire de son rire hystérique bien caractéristique avant de s'enfuir. Malgré le fait que Lupin l'ai retenu ne servit à rien. Harry réussit à poursuivre Bellatrix jusqu'au réseau de cheminée. Nous retrouvâmes Harry, allongé par terre, se battant mentalement contre Voldemort. Dumbledore était à côté de lui, agenouillé. Il était impuissant contre la bataille qu'entreprenait Harry. Quand enfin il arriva à se débarrasser de la présence de Voldemort, celui-ci s'apprêta à le tuer. Mais des employés du ministère arrivèrent à ce moment-là, faisant fuir notre ennemi.

Après cela, Dumbledore reprit la tête de l'école. Tout redevint comme avant. Mais Harry semblait triste. C'était tout à fait normal. Il venait de perdre le seul homme de sa famille. Le dernier membre de sa famille. Alors que nous étions venus le sauver. Si nous n'étions pas allés au Ministère, Sirius ne serait pas venu. Et puis, il y avait cette prophétie. L'un d'eux devra tuer l'autre. Cette prophétie ne disait rien de bon.