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 promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas [PV]

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Manahune L. Beckseurs

Manahune L. Beckseurs


messages : 135
date d'inscription : 25/08/2009
âge : 31
baguette magique : 24,8 cm en bois d'if dans laquelle une larme de phoenix
maison ou profession : serdaigle
animal de compagnie : une tortue nomée keïko & une hulotte mouchetée nommée noya

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MessageSujet: promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas [PV]   promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas  [PV] EmptySam 29 Aoû - 19:30

The way you are - 46 bliss

« Ici, on ne sait pas quel jour on vit
En face de toi, caché sous la terre
Est-ce que ton cœur bat encore comme le mien ?
Est-ce que ton corps se bat comme le mien ?
»
Indochine. Le Grand Soir


La grande salle, il devait être dans les alentours de dix heures du matin. C’était un dimanche raison pour laquelle les élèves se trouvaient encore ici. Manahune était assise, sur l’un des bancs appartenant au côté Serdaigle, en trin de lire du Melville quand un ami, ce prénomment Peter, se planta près d’elle lui annonçant fièrement qu’il voulait apprendre à danser. Ce qui fit d’abord rire la Serdaigle pensant que c’était une blague de la part de son ami, mais voyant l’air grave que ce dernier afficha elle ne put qu’être certaine qu’il était tout à fait sincère. Pourtant, Manahune ne put s’empêcher de lâcher encore un ou deux petits rires à la suite des quels elle parvint à retrouver son sérieux.
    « T’étais sérieux ?
    - Bha oui. J’vois pas ce qu’y a de si drôle.
    - Tu visualises mal la situation, tu me demandes, d’un coup et d’un seul, que je t’apprenne à dancer. Avoue, tout de même, que ce n’est pas le genre de demande qui sont fréquentes.
    - Mouais… mais bon ça ne répond pas à ma question, t’es d’accord ou pas ? »
Manahune le regarda dans les yeux quelques secondes voulant se persuader qu’il était bel et bien sérieux.
    « Comment elle s’appel ?
    - Qui donc ?
    - Ah Peter me prends pas pour une idiote. Comment elle s’appel ?
    - Mais je vois vraiment pas de quoi tu parles. »
La demoiselle se tourna alors légèrement vers le jeune homme qui se trouvait seulement à quelques centimètres d’elle. Et après quelques secondes à l’avoir regardé il lâcha le morceau et dans un éclat de rire Manahune accepta. En face d’eux se trouvait une autre Serdaigle, amie elle aussi de Mademoiselle Beckseurs.
    « Depuis quand tu sais danser Beck ?
    - Quelques temps déjà.
    - T’as appris comment ?
    - Une semaine je m’ennuyai alors je me suis penchée sur la danse.
    - Tu t’ennuyais alors t’as appris à danser ?
    - Oui. Bha écoutes, toi, t’aimes bien passer des heures dans les magasins. Et bien moi quand je me suis ennuyée une fois et bien j’ai appris la danse. Chacun son passe temps.
    -Ouais tu l’as dis. »
Manahune eut un léger sourire sur le visage avant de se lever et de regarder son ami Peter. Elle commença alors à lui expliquer les bases, ils marchèrent l’un à côté de l’autre. Peter semblait très concentré ce qui amusa celle que l’ont surnommé Beck. Puis après quelques minutes d’explications il fut temps de passer à la pratique. Alors qu’ils étaient en trin de quitter la grande salle, ils se rapprochèrent fortement jusqu’à ce que Peter pose sa main sur la taille de Manahune et que cette dernière pose une main sur l’épaule de l’autre Serdaigle et qu’ils finissent par se donner la main. Quelques secondes d’hésitations de la part de Peter puis ils se lassèrent se mettant à danser la valse sous certains regards étonnés d’élèves qui passaient par là.

Ils se trouvaient désormais non loin des escaliers pourtant ils étaient restés proche de la sortie de la grande salle. Et alors que Manahune allait parler elle vit sortir Edeley de la salle. La demoiselle l’avait remarqué quand elle s’y trouvait et sans pouvoir s’en empêcher elle lui avait jeté un ou deux regards discrets. Pourtant ce n’était pas la première fois qu’elle croisait le jeune homme. Et pourtant, à chaque fois, elle ne pouvait s’empêcher de le regarder et d’avoir des réactions mais surtout des sensations auxquels elle n’était point habituée. Cette fois-ci ce ne fut pas le cas, en effet Manahune parvint à faire comme si de rien était et continua à valser en plein milieu du château avec son ami Peter. Ils traversèrent ainsi tout le premier étage tombant même sur un professeur qui fut étonné de cette pratique. Alors, la jeune Serdaigle ne put s’empêcher de se justifier. Le professeur eut un petit sourire en les voyants et les félicita d’avoir de telle occupation…

Quelques heures s’étaient écoulées. C’était désormais l’après-midi et Peter avait quitté Manahune. Il était d’ailleurs parti tout joyeux de pouvoir désormais déclarer qu’il sait danser la valse. Quant à Manahune après avoir prit son repas en compagnie des autres de sa maison elle décida de s’éloigner. C’est ainsi qu’elle se retrouva au bord de la forêt interdite en compagnie de quelques sombrals à qui elle donna à manger. Bien des gens étaient effrayés de venir en ce lieu surtout en ces temps apparemment. Cependant, Manahune ne semblait pas être comme les autres. Alors qu’elle jeta un morceau de viande à un sombral, la demoiselle entendit un craquement de branche. Elle fit immédiatement volte face et fut même prête à prendre sa baguette. Mais ce serait chose inutile puisqu’il s’agissait d’Edeley. La demoiselle ne lui adressa aucun sourire, elle se contenta de le regarder quelques secondes dans les yeux avant de refaire volte face.

Rapidement et sans comprendre pourquoi, Manahune se sentit mal à l’aise et ses mains commençaient à la déranger. Elles ne savaient où les mettre et en plus elles devenaient moites. Ah ! qu’elle détestait cette sensation pourtant elle ne les montra point et se contenta de regarder autour d’elle. Les rares sombrals venus, vers elle, étaient partis sans doute effrayé par sa réaction qui avait été rapide à l’égard d’Edeley.

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Edeley J. N. Spencer

Edeley J. N. Spencer


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date d'inscription : 26/08/2009
âge : 30
baguette magique : Bois de houx et nerfs de coeur de Dragon, à peu près 25 centimètre.
maison ou profession : Serpentard, Septième année.
animal de compagnie : Orion, furet blanc, paresseux et lunatique.

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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas [PV]   promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas  [PV] EmptyLun 31 Aoû - 12:10

    Edeley leva les yeux de son livre et regarda aux alentours dans la grande salle. Quelle était-il ? Il avait l'impression de s'être endormi sur son bouquin. Toutes les personnes autour de lui pendant le déjeuner avaient disparues. C'était vrai qu'il ne s'était pas montré des plus entreprenant dans les discussion de ce matin... Mais il devait finir se livre sur la dissolution de l'avenir dans il ne sait quel tasse de boisson. Vraiment, en plus de devoir aller rendre se livre à la prof dans l'heure qui allait suivre, il devait se rendre à la tours d'astronomie pour discuter avec le prof sur ses résultats médiocres. Normal, voilà les deux matières qu'il aimait le moins... Cependant, il se leva, absorbé dans les quelques lignes du livre ennuyeux qu'il tenait entre les mains. Heureusement pour lui, il ne la pas, elle, Manahune, au moment où il sortait de la salle. Sinon, il aurait recommencé à se poser des tonnes de question qui n'avait aucun sens et qui lui aurait fait perdre le fil de ses réflexions...


    Edeley dévalait les marches de la tour d’astronomie, se dépêchant de s’éloigner de cette salle de classe maudite. Sa robe de sorcier sous son bras gauche, et sur son épaule droite, son sac en bandoulière. Sa chemise avec le blason des Serpentard était légèrement ouverte en haut, et le nœud de sa cravate aux couleurs de sa maison n’était pas fait, chaque bout tombant de chaque côté de son coup. Ses cheveux n’étaient qu’une masse hirsute et décoiffé, chose parfaitement voulu, et ses yeux bleus fixaient un point invisible devant lui, à ce moment précis, il semblait épris d’une grande froideur.

    Edeley était sans conteste un des garçons les plus charismatique de l’école, mais ils étaient nombreux. Cependant, la popularité n’était pas ce qu’il désirait le plus. Tout ce qui lui importait était d’avoir ce qu’il voulait au moment où il le voulait, et étant un lunatique sans précédent, il changeait souvent d’avis. C’est pour cela que le jeune homme était sûrement le plus fourbe des élèves de l’école. Il savait très bien que toutes les personnes qu’il connaissait pensaient avoir sa confiance, elles pensaient le connaître, pouvoir anticiper ses réactions. Mais elles se trompaient toutes, Ed’ était parfait dans son rôle, on aurait pu le prendre pour schizophrène si il n’en était pas conscient. Si il avait été un moldu, il aurait pu être un magnifique acteur. Oh oui, il aurait été parfait sur scène, à n’en pas douter.

    Il changea du tout au tout au tournant d’un couloir, une fois les escaliers dépassés, une fois qu’il n’était plus seul, que des gens peuplaient le couloir, que des regards se tournent vers lui, et surtout, que des gens n’allaient pas tarder à lui parler.

      FILLE : « Oh, mais c’est Edeley, comment vas-tu ? »


    Le jeune homme s’arrêta, et son visage d’ange se fendit en un magnifique sourire. Il contempla la magnifique demoiselle qui se trouvait en face de lui. Enfin, magnifique, c’était loin de le dire, malheureusement pour elle, elle ressemblait un peu trop à la plus grande de ses quatre sœurs. Mais comment savoir ce qu’il pensait vraiment derrière ce visage souriant et ce visage d’ange magnifiquement bien interprété ? Il la salua d’un signe de tête poli, avant de se dirigé vers elle. Pendant qu’il s’approchait, il réfléchissait au pourquoi il lui parlait… Quel bénéfice lui apportait-elle déjà ? Arrivé près d’elle, il ne se souvenait déjà plus, mais il n’effaça pas pour autant son sourire, décontracté comme ce n’était pas permis, il plongea ses yeux hypnotisant dans ceux de sa camarade. Celle-ci ne manqua pas de flancher, il l’avait déjà dans la poche en un seul regard. Il était censé avoir une bonne mémoire et sécher ainsi lui déplaisait énormément.

      EDELEY : « Bonjour… »


    La jeune fille manqua de succomber en entendant sa voix aux intonations envoûtantes. Était-ce vraiment permis ce à quoi il jouait ? Sans jamais flancher sur son rôle, il gardait son sourire aux lèvres, ses yeux sur la demoiselle. Oh oui, elle ressemblait trop à Renesmée, la plus grande de ses sœurs. Ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus, son air intelligent… Une serdaigle ? Il regarda son blason. Oui, une Serdaigle ? Sûrement la maison dans laquelle se serait retrouvée sa sœur si la famille n’allait pas depuis des lustres chez les Serpentard. Natan, de son troisième prénom, devait passer pour un très très gentil Serpentard. Il ne pouvait plus compter avec sur les doigts de la main ses soit disant amis né moldu. Pourtant, il n’aimait pas les nés moldu, il était pour les sangs purs, et il en était un lui même. Mais pensez-vous qu’il crierait ça sur les toits ? Bien sûr que non, il le garde pour lui, pour ses pensées. Il fit semblant d’admirer la jeune fille, la regardant de bas en haut, lui souriant de plus belle lorsque leurs regards se croisaient, mais tout ceci, il le faisait pour se souvenir du pourquoi il la connaissait. Il commençait à avoir besoin d’évacuer, il allait exploser, il fallait qu’il se souvienne. Pourquoi un trou de mémoire ? Étant lunatique, ses humeurs changent souvent, mais en plus, elles passent à l’extrême très rapidement. C’est pour vous dire qu’étant tout d’abords agacé, il peut rapidement pété un plomb en quelques secondes, il s’énerve beaucoup trop vite. Près à explosé, il priait soit pour qu’elle s’explique un peu plus, soit pour qu’elle s’en aille histoire qu’il évacue.

      ARIMA : « Je suis Arima… On s’est parlé, tu sais, l’autre jour, à la fin de votre entraînement… »


    Arima ? C’était quoi comme prénom ça ? Et puis, entraînement ? Entraînement de quoi ? Quidditch ?

      EDELEY : « Oui, je vois… »


    Non, il ne voyait pas du tout, mais autant ne pas l’énerver en lui répondant tout de suite et réfléchir ensuite. Bon, de quoi elle parlait ? Le dernier entraînement où un autre ? Qu’est-ce qu’il avait fait lors de son dernier entraînement… Arima, Arima… Oh, mais oui, mais oui, brave petite fille, fille unique d’un grand fabriquant de balai non ? Son sourire s’élargit, et il se pencha un peu plus en avant. Il savait y faire, cependant, il gardait bien ses mains près de lui. Pourquoi ? Jamais il n’oserait touché une fille. Pourquoi ? Secret. Cependant, il ne manqua pas de proposer à la jeune fille de faire un tour avec lui, et, naturellement, elle accepta. Qui n’accepterait pas de faire un tour avec Monsieur Spencer ? Celui que tout le monde croyait être un vrai petit ange ? Voilà sept ans qu’il était à l’école, il entamait sa dernière année, et donc, depuis le début de sa scolarité ici, son petit jeu lui avait toujours réussit. Etait-ce de la chance où y arrivait-il si bien ? Peut importe, il avait à chaque fois ce qu’il voulait, et là, il aurait son nouveau balai, son nouveau magnifique balai. Tout en marchant près de la blondinette, il se voyait déjà sur son nouvel engin, volant, rapide, encore plus adroit que d’ordinaire. Le long des couloirs, la jeune fille lui parlait, elle posait des questions, parlait de chose qui ennuyait profondément le Serpentard, des choses sur différentes filles plus garces les unes que les autres, des choses sur des garçons qui semblaient draguer la demoiselle. N’avait-elle aucun amour de soie ? Se déballer ainsi devant un parfait inconnu ? Eh bien, Edeley était un inconnu, il ne s’était parler qu’une fois. Quand il détourna les yeux de la demoiselle pour regarder dans le parc, il leva les yeux au ciel. Vraiment, elle n’avait aucun amour propre, et il ne manquerait pas de s’en rappeler. Cependant, et au grand soulagement du jeune homme, elle finit par se taire et lui poser une question intéressante.

      EDELEY : « Oui, le Quidditch est ma passion… Ma grande passion si je puis me permettre. Malheureusement, comme tu le sais, mon balai a été endommagé lors du dernier match… »
      ARIMA : « Et tes parents ? Ils ne peuvent rien faire ? »


    Question finalement pas si intéressante que ça. Elle avait vu le piège, bien vu la taupe. Oui… Oui… Pourquoi ses parents, renommés, riches, ne pouvaient-ils rien faire, réparer un malheureux balai ne serrait rien pour leur seul fils adoré… ? Parce qu’il était loin d’être adoré, bien sûr, mais ceci, il se gardait bien de le faire remarquer, comme son passé, et comme sa vraie personnalité. Edeley mit du temps à réagir, il avait maintenant plus envie d’envoyer paître cette jeune fille que de tenter d’avoir son balai. Mais il finit par rigoler, et trouva une excuse.

      EDELEY : « Eh bien, mes parents… sont en pleine crise. Enfin, voilà, il y a le mariage d’une de mes sœurs, et avec les préparations, je ne veux pas les déranger… »
      ARIMA : « Oh, je comprend, c’est très gentil à toi ! Je pourrais toujours essayer de m’arranger avec mon père, je pourrais lui demander de t’en vendre un à moitié prix… »


    Edeley se montra plus enthousiasme qu’il ne le fallait, cependant, elle n’y vit que du feu. La moitié ? Ne pouvait-elle pas faire un effort pour qu’il l’est gratuitement ? Son père fabriquait de très bon model, même à moitié prix, se serait du suicide pour le peu d’argent qu’il lui restait. Excessivement déçu, le jeune homme pensait qu’il avait fait tout ça pour rien, il avait perdu son temps. Et maintenant, il devait supporter la demoiselle débattre sur toutes les rumeurs possibles. Pourquoi lui racontait-elle que machin avait couché avec truc ? En plus elle disait cela avec un tel dégoût, elle parlait pourtant d’une de ses amies, Edeley en était persuadé… Tentait-elle de le dégoutté également de toutes autres filles. Mais quelle inconsciente, vraiment. Elle lui tapait sur les nerfs, mais il le voulait, son balai. Alors, il la laissa parler, sans jamais rien dire, prenant sur lui à chaque secondes où elle divaguait sur les histoires morbides de l'école. Edeley avait l'étrange impression qu'il allait exploser bientôt, oui, il fallait qu'il frappe quelque chose. Il était en proie à une de ses crises de nerfs, une de celle où il doit se défouler. Il fallait qu'il s'échappe de la présence de cette fille, de toute compagnie, pour pouvoir exploser en toute liberté. Il ne pouvait pas montrer cette facette de sa personnalité à ses potentiels détenteurs de profits personnels. Malheureusement pour lui, pensant être enfin tranquille en passant tournant le couloir pour se retrouver devant la porte menant aux cachots (Heureusement pour lui, cette Arima j'sais pas quoi était une serdaigle et elle ne le suivrait pas jusqu'à sa salle commune.), elle rencontra une de ses amis et à elles deux, elles le forcèrent à aller se balader dans le parc. Mon dieu, une fille, c'est dur à supporter, mais deux, c'est l'enfer.

    Au bout de deux heures, il réussit à prétexter un envoie plus que rapide par voie des airs à faire partir avant la nuit et il se dirigea presque en courant vers la volière, mais au dernier moment, il bifurqua vers la forêt interdite... Tout en marchant, il sifflait un bon nombre de chose entre ses dents.

      EDELEY : « J'y crois pas... Une journée à courir entre la tour d'astronomie et la prof dingue de l'arithmancie... J'vais les tuer ces deux filles... Elles ont plus intérêt à me parler... Je l'aurais mon balai... Je l'aurais...»


    Tout en marchant et en baragouinant, Natan ne faisait pas assez attention autour de lui, et il sursauta lui même en faisant craquer une branche. Relevant tout de suite les yeux et pensant être seul, il ne sortit pas sa baguette mais il se retrouva face à une demoiselle, qui, elle, tenait sa baguette pointée vers lui. N'étant pas à vexé aujourd'hui, il se renfrogna immédiatement, ne percutant pas tout de suite qui elle était vraiment. Il se remit alors à marcher, marmonnant des choses inaudibles et pas belles à savoir. Cependant, tout en marchant, il comprit que c'était elle, son obsession. Il fit alors tout de suite demi tour, ne sachant même pas pourquoi il allait la saluer. Oui, après tout, il était incapable de la manipuler, il ne lui trouvait aucun intérêt, non, il n'était pas normal avec elle. Alors pourquoi son cerveau cessait-il de fonctionner et que ses jambes le conduisaient toutes seules vers lui. A son plus grand bonheur, même si il la saluait, il était la plupart du temps assez froid. Après tout, c'était une partie de sa vraie nature...

      EDELEY : « Bonjour... »


    Edeley se posta quelques mètres derrière elle, près à se cacher derrière un arbre si jamais elle l'attaquait... Il n'est pas parano, juste prévoyant...
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Manahune L. Beckseurs

Manahune L. Beckseurs


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MessageSujet: Re: promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas [PV]   promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y ait pas  [PV] EmptyLun 31 Aoû - 19:13

Aaron – le tunnel d’or

« Certains ont des malheurs ; d'autres, des obsessions.
Lesquels sont le plus à plaindre ?
»
Emil Michel Cioran



La forêt est un lieu interdit, d'ailleurs son nom l'indique bien. Mais en même temps, quelle utilité d'avoir une forêt si elle est interdite ? Après tout la direction aurait pu la supprimer ou tout simplement décider de ne pas installer Poudlard ici. Et puis, si le corps enseignant tenait tant à ce qu'aucune personne ne pénètre dans cet amas d'arbre, pourquoi ne pas avoir mis plus de protection ? En fait il n'y a même pas de protection, aucune protection magique ou du moins à l'orée. C'est d'ailleurs là que certains élèves venaient se balader, enfin balader est un bien grand mot, car en réalité la plupart voulaient surtout montrer qu'ils étaient assez courageux pour venir jusqu'à cet endroit. Manahune n'avait pas besoin de se donner en spectacle de la sorte. Certes, il lui arrivait même souvent de se retrouver dans des situations assez cocasses, mais ce n'était pas voulu. C'était simplement, en quelque sorte, sa nature loufoque. La dernière aventure en date était bien jeune puisqu'elle venait de prendre fin il y à peine une heure et demie. En effet, valser dans tout le château en compagnie d'un camarade est une manière de se donner en spectacle bien que cela ne fusse voulu. Mais qu'importe, désormais elle n'était plus en trin de valser.

Debout, droite comme un piquet, dans un premier temps, doucement elle se détendit. En venant ici, elle espérait y trouver le calme et pouvoir... Non juste pouvoir être un peu au calme. Car il faut bien l'avouer rares sont les endroits où la tranquillité est trouvable. Certes il y a la bibliothèque, et encore, parfois, ce lieu est sujet à discorde entre des élèves. Alors, la forêt semblait être le meilleur lieu pour trouver le calme. De plus, là-bas, elle était certaine de pouvoir trouver compagnie. Une compagnie qui ne se complairait pas à déblatérer un flot de paroles. Car, même si elle cherchait le calme, la demoiselle espérait ne pas se retrouver complètement seule. Car, dans les moments de solitude totale, Manahune a tendance à trop réfléchir. Heureusement, la jeune Serdaigle ne se retrouva pas toute seule. En effet, après quelques minutes d'attente des sombrals firent leur apparition.

Etrange créature que le sombral, enfin aux yeux du peuple magique, car pour Manahune cette créature avait toute sa beauté. Ressemblant à des chevaux réptiliens, mais dépourvus de chair. Le sombral a une tête qui rappelle celle d'un dragon avec des yeux blancs sans pupille et un regard fixe et vide. Il possède des ailes noires, à la surface lisse comme celles des chauves-souris. Il est connu pour porter malheur, car seuls sont ceux qui ont vu mourir quelqu'un, et qui en a fait son deuil, peut le voir. Le sombral est une créature très intelligente qui possède un sens de l'orientation important. Dans la forêt il en existe tout un troupeau, ils sont censés être élevé par le garde forestier. Ce sont des créatures pouvant voler et ce de manière rapide. Ce sont eux qui, au début de l'année, tire les calèches ce que peu d'élèves savent. Les sombrals donnent aussi lieu à un cours de soins aux créatures magiques. Un cours qui, pour Manahune avait déjà eu lieu, mais elle n'y avait appris rien de nouveau.

La jeune Serdaigle éprouvait, à l'égard des sombrals, une certaine fascination et affection. Trouvant ces créatures tout à fait extraordinaires. Sans doute les appréciait elle tant, car, en un sens, elle les comprenait. Ils étaient rejetés pour leur apparance, ils faisaient peur alors personne ne voulait d'eux. Et il y a quelques temps, Manahune était dans un cas similaire, elle était rejetée par les autres sans doute en partie à cause de son physique disgracieux. Alors, par moment, elle avait l'impression de les comprendre.

Il lui était devenu habituelle que de venir partager un moment avec ces animaux. Leur donnant quelque chose à manger à chaque fois. Une certaine confiance s'était installé entre les créatures et l'humaine. L'humaine qui se sentait en sécurité malgré les temps qui courent.

Une fois de plus Manahune était venue. Mais cette fois-ci la rencontre fut écourtée. Quelque chose les effraya, en fait il ne s'agissait que d'un craquement de branche. Ce qui pouvait sembler bien anodin et rien indiqué de dangereux. Pourtant, là, il pouvait y avoir de quoi s'inquiéter. Puisque seul un humain aurait pu faire un tel bruit. Manahune fit volte face prête à prendre sa baguette si c'était nécessaire. Mais en remarquant de qui il s'agissait, la demoiselle se détendit légèrement avant de se retourner. En effet, la jeune Serdaigle ne s'encombra pas de paroles, elle se contenta de le regarder quelques secondes avant de se retrouvait de nouveau dos à lui.

Sans vraiment comprendre pourquoi, rapidement, elle ne sut plus quoi faire de ses mains. Elle les laissa pendre le long de son corps avant de se gratter l'avant bras avec l'autre. Au bout du compte elle finit par faire s'entremêler ses deux mains et de laisser pendre ses bras. Ses mains devenaient moites. Sa gorge semblait se serrer comme si son corps voulait l'empêcher de respirer. Une boule commença à se former dans son estomac et c'était loin d'être agréable. Ces réactions en chaîne ne lui étaient pas habituelles si ce n'est en cas de stress. Mais ces derniers temps il y avait une autre cause qui lui déclenchait ces désagréables sensations et ce n'était autre que le jeune homme. Pourtant, elle ne le connaissait pas ou à peine. Ils s'étaient sans doute adressés, et brièvement, la parole à une ou deux reprises, mais sans plus. Ils appartenaient à deux maisons bien différentes. Pourtant, à chaque fois qu'elle le voyait, son corps lui faisait ressentir des choses peu habituelles.

En plus de ça. Étrangement, elle ressentait le besoin de comprendre. De comprendre qui il est, de cerner le personnage et il semblerait bien qu'elle ait compris de nombreuses choses. Mais il y avait des choses qu'elle ne comprenait pas à son sujet dont : pourquoi il lui faisait cet effet là. Ce besoin, qui lui semble, irrationnel de le comprendre. De comprendre qui il est et pourquoi. Cette attirance, ce besoin de le regarder même si ce n'est qu'une seconde.

Elle ne comprenait pourquoi et cella l'horripilait. C'était un cercle vicieux, car plus elle y pensait plus ça l'énervé et plus ça l'énervé plus elle y pensait. Etait-il son obsession ? Peut-être sans doute même, mais la demoiselle ne voulait y penser. N'arrivait à mettre un nom sur ce sentiment qui déclenchait toutes ces choses en elle. Une obsession. Voilà bien quelque chose que Manahune n'aurait jamais pensé vivre. Elle qui aurait été prête à crier à n'importe qui que l'amour est une bel bêtise, que l'ont ne peut faire confiance à personne etc. Voilà qu'elle se retrouvait à être obsédée par Edeley. Elle n'y avait pas mis de nom à ces sensations, mais une chose était sûre : elle trouvait ça complètement stupide et irrationnel.

Face à lui, elle se sentait stupide. Elle, Manahune, celle qui a su et sait toujours manipuler les apparences. Qui a fait croire pendant des années que tout allez bien. Devant lui, elle avait l'impression d'être complètement nue comme s'il pouvait à tout moment savoir si elle mentait ou pas. C'était troublant pour la Serdaigle et elle n'avait de cesse de se répéter qu'il ne pouvait avoir cette capacité là, que ce n'était que son imagination qui lui jouait un tour.

Elle aurait été capable de ne dire mot pendant des heures, elle aurait été capable de rester dos à lui comme si de rien était. Mais elle ne le fit pas. Puisqu'il parla. Et bien qu'elle se sentait déroutée, elle allait répondre. En effet, elle ne se voyait pas simplement se taire et rester dos à lui cela lui aurait semblé bien mal polît. Et la politesse est quelque chose de très présent chez la jeune femme. Alors, quelques secondes après qu'il l'est salué, Manahune se retourna. Cette fois-ci ce fut moins rapide et surtout moins brusque que la première fois. Et en un instant elle lui fit face. Il n'était qu'à quelques mètres d'elle et il venait de la saluer. Sur son visage de porcelaine, Manahune dessina un petit sourire. Rien de très extraordinaire, un petit et simple sourire.
    « Bonjour. »
Sa voix fut douce comme elle l'était souvent. Ses grands yeux étaient posés sur le visage d'Edeley. Regardant d'abord son menton pour ensuite regarder ses lèvres puis son nez et finir par ses yeux. Ce fut très discret comme détallage ce qui peu semblait impossible quand on parle de détailler quelqu'un, pourtant ce le fut. Doucement le sourire de la Serdaigle s'agrandit.
    « Suis-je donc si effrayante pour qu'un Serpentard vienne à tenter un départ ? »
Ironique, voilà tout ce qu'elle réussit à être face à ce vert et argent. Son sourire resta le même, mais cette fois-ci il semblait teinté d'ironie et d'amusement. Ses yeux étaient restés posés sur le visage du jeune homme, mais elle ne le regardait pas dans les yeux.

Une envie la traversa. Une envie qui lui sembla folle qui était d'embrasser ce Serpentard. Une pulsion qu'elle parvint à réprimer. Ce fut très étrange pour elle que de ressentir une telle chose. Ce n'était pas la première fois et sans doute pas la dernière que ça lui arrivait de ressentir une telle chose. D'ailleurs, à chaque fois ce fut pour lui. Voilà une sensation de plus. Pour la faire passer, la demoiselle déglutie avant de remettre une mèche de cheveux qui était venu encombrer son visage. Et c'est avec une grande douceur qu'elle vint la dégagée pour aller la poser derrière son oreille. Ses cheveux étaient lâchés. Aujourd'hui ils étaient lisses mais toujours long.

Sans comprendre pourquoi, au bout de quelques secondes, Manahune ne put s'empêcher de poser son regard dans celui du jeune homme. Malheureusement, en un sens, pour elle, elle ne parvint à s'en détacher. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide, mais surtout son coeur battait bien trop vite. Il avait déjà prit de la vitesse quand elle vit le jeune homme, mais là il allait bien trop vite. Manahune eut même la très désagréable sensation qu'il allait être prêt pour lui arracher la poitrine. Malheureusement, encore une fois, elle ne pouvait rien faire contre cette sensation et s'en voyait énervé. C'était bien étrange, elle était énervée de ressentir de telle chose, de ressentir une telle douleur dans sa poitrine, mais en même temps elle ne parvenait à détacher son regard de celui d'Edeley.
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» « Les mots sont les mots. Et je n’ai jamais ouï dire que dans un cœur meurtrit on pénétra par l’oreille. »

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