Il y a de la casse par ici [PV]

Uzziel - J'vais te les faire bouffer espèce de sale shooté !

Course poursuite dans les couloirs du château. Je suis entrain de courir à toute vitesse dans les couloirs du château pour essayer d'échapper à un fou furieux. 'identité de ce fou furieux est Uzziel Reeves. Celui-ci s'est refait une petite beauté aux profiteroles pleins de crèmes. Euh ... Enfin, il n'était pas consentent. C'est plutôt moi qui ai trouvé cela amusant si je lui lançait son dessert dessus. Bien sûr, après mon gros fou rire et qu'il s'est remis de ses émotions, il essaye de me faire bouger mes profiteroles par les trous de nez. Je pense pas qu'il me rattrapera. En tout cas, je l'espère, sinon je vais souffrir. Alors je cours le plus vite possible dans l'espoir qu'il ne soit pas plus rapide que moi. Je bouscule quelques passants sur le passage en hurlant des 'pardons' à tout bouts de champs. Élèves ou professeurs, peu importe, le résultat est le même et je m'en fous bien. J'ai du mal à reprendre ma respiration. Je cours bien trop vite et trop longtemps, de plus, je ne cesse de rire. Mais je crois que Uzziel fait de même. J'entends une respiration saccadée derrière moi, mais je ne ralentis pas pour autant. J'ai bien trop peur de me faire prendre. Au contraire, j'accélère et commence à semer mon ami.
Finalement, je me retrouve seul au deuxième étage. Je freine petit à petit. Puis je marche le plus lentement possible essayant de reprendre ma respiration qui me brûle la gorge. Je souffle comme un boeuf. J'ai besoin de boire. Deuxième étage ... Y-a-t-il des toilettes ? Ah oui, celle de Mimi Geignarde. Je me dirige vers le pipiroom en question et poussa la porte à bout de force. Je m'avance dans la pièce, il n'y a personne. Enfin, quand je dis 'personne' je parle de Mimi Geignarde bien sûr. C'est le fantôme d'une jeune fille à lunette qui hante ces toilettes là depuis sa mort. Il n'y jamais personne ici. Elle fait fuir tout le monde avec ses gémissements sourds et perçants. J'ouvre un robinet me désaltérant en fermant les yeux de plaisir. Soudain un cris retentit derrière moi. Je sursaute et me prends le robinet sur le crâne. Aie aie aie ... Ca fait très mal. Je me tiens la tête en éteignant l'eau. Je me retourne et voit le fantôme qui m'observe attentivement.

Woody - Ah. C'était toi.

Mimi Geignarde - Bah oui ! Tu voulais que ça soit qui ! Personne ne vient ici ! Car je sais que je les fait fuir ! Tout le monde parle derrière mon dos ! Mimi Geignarde par ci ! Mimi Geignarde par là !

Un pleure tonitruant résonne dans les toilettes vides. Je soupire en silence. Elle est fatigante cette fille, même pour un fantôme. Elle se met en colère pour un rien et pleure tout le temps. Si je n'étais pas gentil je me moquerais d'elle, mais comme j'ai un bon coeur.

Woody - Ne pleure pas Mimi, je t'aime bien moi.

Mimi Geignarde - Ne mens pas ! Personne ne m'aime !

Les pleures reprennent de plus belles et je serre les dents pour pas laisser passer un juron. Ca la ferai pleurer encore plus et elle inonderai tout le deuxième étage en faisant couler l'eau des lavabos. Je prends mon courage à deux mains, prends lentement ma respiration et dit d'un sourire.

Woody - Je ne te mens pas, je t'assure Mimi. Sinon, qu'est ce que je ferai ici ?

Elle semble se calmer. Je lui souris de plus belle et semble tomber sous mon charme. Je m'assois en dessous d'elle et commence à discuter. Puis au bout d'une demi heure, je m'excuse et pars. Sortis d'ici, je passe une main sur mon front en sueur. D'habitude, je suis franc, mais avec elle, pas moyen. Il faut s'en arrêt mentir. Je peux plus la supporter. Qu'est ce qui m'a pris de venir à ses toilettes. Je suis vraiment un crétin parfois.
Je mets les mains dans les poches, baisse la tête et je me perds dans mes pensées. Nous sommes un beau samedi après midi, et logiquement il n'y a personne dans les couloirs. Ils sont tous dans le parc à s'amuser entre eux. Uzziel doit être sûrement avec une jolie jeune fille. Une conquête devrais-je dire. Je marche sans but. Je n'ai pas envie de descendre les rejoindre. J'aime bien être seul. Bien que j'aime être entouré d'amis aussi. Ca dépend des moments, et j'apprécie les deux.
Finalement, s'en m'en rendre compte je finis au troisième étage. Il n'y a personne non plus. Toujours la tête basse et dans mes pensées, je ne vois pas Miss Teigne arrivée et je m'emmêle les pieds dans la sale chatte. Essayant de ne pas trop l'écraser, je perds l'équilibre et m'écroule de tout mon poids sur une armure qui se trouvait là. Avant que je ne puisse comprendre ce qu'il se passait, l'armure sur laquelle je suis tombé fit domino avec les autres qui tombèrent à leur tour une par une. La chatte de Rusard poussa un hurlement à vous percer les tympans et s'enfuit en courant. Sûrement pour aller chercher son maître. A demi assommé, je restais par terre la bouche grande ouverte. J'allais à coup sûr recevoir comme heure de colle et comme punition astiquer pendant des heures toutes ses armures. Je soupirais et entendait des pas se rapprochaient dangereusement.

Alors que la plupart des étudiants étaient à l’extérieur, une autre personne marchait dans les couloirs du troisième étage, pas du tout fréquenté à ce moment de la journée, surtout pas quand le temps était radieux à l’extérieur. Cette personne, il s’agissait de Laetitia. Vêtue de son uniforme de Quidditch, ses cheveux anciennement blonds, maintenant bruns en bataille, la demoiselle tenait son épaule gauche dans sa main droite, croisée sur sa poitrine. Tandis qu’elle marchait d’un pas rapide, elle essayait de faire des mouvements rotatifs avec son épaule gauche en faisant des grimaces. Cela ne disait jamais rien de bon, et Lae’ ne faisait pas exception à la règle.

La raison pour laquelle elle se promenait ainsi dans les couloirs, se dirigeant vers l’infirmerie. L’histoire derrière tout cela était qu’au début de l’entraînement de l’équipe de Serpentard dont Laetitia faisait partie depuis maintenant plusieurs années, elle n’avait pas pris la peine de s’échauffer les bras de façon correcte, et maintenant, elle en payait le prix. Après avoir frappé trop fort un cognard avec sa batte, Laetitia avait l’impression que son muscle était étiré, puisqu’elle avait maintenant terriblement mal. Tout de suite, dans le but de revenir rapidement sur le terrain, elle avait prévenu qu’elle partait en direction de l’infirmerie, sachant que Madame Pomfresh allait lui arranger ça en quelques minutes.

Laetitia marcha durant un moment dans le couloir pour se rendre à l’infirmerie, et une fois qu’elle y fut, elle espéra qu’il n’y avait pas trop de monde, non seulement parce que son épaule lui faisait mal, mais de plus, il était toujours humiliant de se blesser de manière aussi stupide, et plus de gens étaient présents dans l’infirmerie, plus de gens étaient au courant et pouvaient passer des commentaires à ce sujet, et pour certains, rire d’elle. Heureusement, lorsqu’elle entra, elle remarqua que Madame Pomfresh n’était même pas occupée ; elle vint directement à sa rencontre, lui demandant ce qui s’était passé. Laetitia n’expliqua pas tout de long en large, elle ne fit que dire qu’elle venait de s’étirer un muscle de l’épaule. Tout de suite, l’infirmière de l’école lui donna une simple potion, lui demandant de la boire. Cette potion, qui avait un goût de chou pas cuit, eut pour effet de lui redonner tout de suite de la vigueur. Elle n’eut même pas besoin de se reposer, elle ne fit que remercier l’infirmière et repartit dans le couloir dans le but de retourner à l’entraînement.

La jeune femme revint donc au point de départ, sauf que cette fois-ci, elle marchait dans le sens contraire que quelques minutes auparavant. Tandis qu’elle marchait, elle prenait la peine de bien étirer ses bras, ne voulant pas se retrouver de nouveau à l’infirmerie. Laetitia était ainsi : Lorsqu’elle faisait du sport, même si elle n’était pas sur le terrain, elle avait beaucoup de mal à garder les choses simples, comme le fait de marcher. Lorsque ses bras étaient bien étirés, elle enchaînait avec autre, chose, s’attacher les cheveux. Elle ignorait combien de temps l’entraînement allait encore durer, mais après avoir marché rapidement dans les couloirs, elle avec plutôt chaud, et se dégager le cou serait certainement une bonne chose. Heureusement, elle avait gardé autour de son poignet quelque chose pour se faire un chignon complètement bâclé, mais tout de même efficace. De plus, s’occuper les mains ainsi lui permettait de se concentrer sur autre chose que sur ses pensées, bien souvent hantées par les reproches passés de sa mère, ses ASPIC qui approchaient et tout ce qui entourait ses examens contraignants.

Alors que Laetitia essayait de faire le vide dans son esprit, cela ne fonctionna pas vraiment, puisqu’elle fut surprise par un bruit de fracas qui provenait d’une pièce à côté : La Salle des Armures. Le bruit ne resta pas au moment où une armure semblait tomber, mais au son, Laetitia pouvait deviner que presque toutes les armures de la salle venaient de tomber. Cela fit un fracas épouvantable, même lorsqu’on se trouvait à plusieurs mètres de la salle, si bien que Lae’ s’arrêta brusquement de marcher, se comptant chanceuse de ne pas être suivie : Son arrêt soudain aurait pu faire des tonneaux…

Contrairement aux personnes bien intentionnées, Laetitia fut assez découragée d’entendre ce vacarme; certains étudiants pouvaient vraiment être imbéciles parfois, assez stupides pour croire que les armures ne tomberont pas si jamais ils décident de les accrocher. Une armure n’est pas enchantée par un sortilège d’immobilisation, mais certains, semblait-il, ne le savaient pas. C’était vraiment pathétique. Puis, Lae’ décida de se rendre dans cette salle, non pas pour aider la ou les personnes dans le besoin, probablement enfouies sous une tonne de pièces en métal, mais plutôt pour aller rire de ces pauvres victimes, cela ne pouvait pas lui faire de mal.

- Hey pauvre imbécile ! La prochaine fois, avant de vouloir lutter contre les armures, envoie-leur un sort d’immobilisation, au moins tu ne perdras pas au premier coup ! Ah non, j'y pense, tu dois être trop idiot pour ça !

Laetitia avait lancé ces mots en entrant dans la salle des armures, sans toutefois savoir qui s’y trouvait. Si elle l’avait su, elle aurait probablement lancé la même réplique, mais sur un ton beaucoup plus plaisantin, moqueur, et non méchant et mesquin. La jeune femme s’avança, juste pour voir le visage de la personne qui s’était prise les pieds de cette façon, et quelle ne fut pas sa surprise, et non-surprise, de tomber face à face avec Christopher, son frère de cœur, celui avec qui il entretenait une amitié plutôt étrange. Surprise, parce qu’elle n’aurait jamais cru y voir quelqu’un qu’elle connaissait, non-surprise parce qu’un comportement du genre de la part du jeune Gryffondor était tout à fait typique de sa part. Lorsqu’elle le vit, elle esquissa un sourire, un des rares qui éclairent son visage blanc comme neige, et dit :

- Christopher !? Alors c’est toi mon pauvre imbécile qui a lutté contre les armures !?

Laetitia se mit donc à rire, comme elle l’avait prévu, mais non pour se moquer de la personne, mais plutôt de la situation. Elle savait que Christopher ne pourrait pas lui en vouloir, d’autant plus que Laetitia venait de lui tendre la main pour l’aider à se relever.

Laetita

Woody

Avec Christopher, Laetitia avait appris à s’attendre parfois au pire. N’étant pas du genre à faire ce genre de plaisanterie quelque peu ridicule, la jeune femme s’amusait cependant très bien lorsqu’elle voyait les autres le faire. Amusée de deux façons en fait : La première, c’était quand elle voyait une personne qu’elle n’appréciait pas beaucoup, elle riait de le voir dans la misère, et l’autre, quand elle connaissait la personne qui s’était fourvoyée d’une manière ou d’une autre, elle riait plutôt de plaisir. Qui ne rirait pas en voyant son ami, presque son frère, écrasé sur le sol sous une tonne de métal, un vieux casque poussiéreux sur la tête ?

Même si elle trouvait la situation particulièrement comique, Laetitia aida quand même Christopher à se relever. Elle n’était pas si mal intentionnée que ça, quand même. De plus, il lui avait demandé, et qu’est-ce qu’elle pourrait refuser à un ami qui lui était si cher ? Mieux que ça encore, leur amitié s’était développé contre la volonté de la mère de Letty, ce qui l’enchantait encore plus.

- Le temps que je dis des bêtises au moins je n’en fais pas !

Une fois que Christopher fut sur pied, Lae’ peut finalement voir son visage, celui-ci ayant réussi à enlever le casque qui lui couvrait la tête. La jeune femme eut soudainement l’intention de lui demander s’il comptait faire carrière dans la lutte à l’épée et était obligé d’emprunter un équipement pour s’entraîner, mais Christopher ne lui laissa pas le temps. Il lui dit qu’il n’avait pas essayé de lutter contre une armure, mais plutôt contre Miss Teigne, la chatte du concierge.

- Et tu n’as pas gagné !? Tu me fais pitié parfois… Il va falloir que je te montre comment faire.

Bien souvent, lorsque Laetitia défiait le règlement, ce n’était jamais vraiment de façon active. Elle préférait plutôt se promener dans les couloirs la nuit, ou bien aller dans la réserve de la bibliothèque sa l’approbation d’un professeur. Cependant, lorsque Miss Teigne était dans les parages, elle n’avait aucune pitié pour elle : Un coup de pied bien placé, et Laetitia ne revoyait plus cette maudite chatte pendant un moment, du moins, jusqu’à ce qu’elle aille se plaindre à son maître. Cela prenait parfois un moment, juste assez pour que Laetitia puisse changer d’endroit et que Rusard ne la retrouve pas. Laetitia avait tout à gagner de faire ça : Elle gagnait une occasion de se défouler, et de berner ce vieux bouffon qu’on appelait un concierge.

Parlant de Rusard, Christopher lui fit remarquer qu’il allait probablement avoir une tonne d’heures de retenue pour nettoyer toutes les armures qui se trouvaient dans cette salle. Ce fut à ce moment que la jeune femme se rendit compte du gâchis fait par son ami : Toute une rangée d’armures était étalée sur le sol, les pièces étaient complètements mélangées, deux casques un par-dessus l’autre, des gants de métal allant dans la main gauche au même endroit, c’était un véritable bazar, sans parler que la chute de ces armures poussiéreuses avaient envoyé des saletés un peu partout.

Si Laetitia s’était retrouvée devant une personne qu’elle n’aimait pas, la jeune Serpentard lui aurait dit de se débrouiller tout seul, mais avec un ami, elle ne pouvait pas le laisser tomber de cette façon.

- Oh non, il y a une façon de berner ce vieux bouffon…

Peut-être Christopher n’y avait pas pensé, mais Laetitia avait tout de suite eu l’idée. Ayant toujours sa baguette sur elle, la jeune femme ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas lancer un sort dans l’école. Non seulement, elle était majeure, mais de plus, si on la prenait à faire ça, elle s’en fichait complètement ! C’était contre les règlements ? Elle ne connaissait même pas les règlements de l’école, ou plutôt, elle prétendait ne pas les savoir. La jeune femme lança donc un sortilège qui eut pour effet de replacer toutes les armures et même les nettoyer. Comment avait-elle appris ce sort ? Tout simplement en lisant un bouquin de sortilèges lorsqu’elle s’ennuyait. Elle tourna ensuite la tête vers Chris’ et dit :

- Normalement quand quelqu’un vous sauve une retenue on dit merci !

Letty

Woody

Letty

Woody

Laetitia avait beau être méchante envers les autres étudiants, elle savait que jamais elle ne pourrait l’être avec Christopher. D’accord, certains qui auraient écouté la conversation de loin auraient pu croire que Laetitia insultait son ami, mais c’était loin d’être le cas. C’était son moyen de faire de l’humour, et c’était compréhensible provenant d’elle : La seule chose que sa mère lui avait toujours dit, c’était des insultes. Elle ne pouvait pas faire mieux, les moments où elle avait fait de véritables blagues avec son paternel étaient loin derrière elle, trop loin pour qu’elle puisse s’en souvenir. Heureusement, avec Christopher, elle se rappelait c’était quoi, la connerie pure et simple, même si elle-même n’était pas capable d’en faire autant, beaucoup trop orgueilleuse pour se laisser tombée dans des armures et en ressortir avec un casque sur la tête.

Depuis leur rencontre, ou à peu près, Christopher avait toujours été présent pour faire rire Laetitia. Jeune femme souvent triste et renfermée, elle devenait une personne différente en compagnie de son ami, son frère de cœur. Par exemple, si quelqu’un avait joué les gamins de douze ans comme Chris’ était en train de le faire, Lae’ l’aurait sûrement trouvé pathétique et l’aurait laissé planté là. Avec son Woody Woodpecker préféré, c’était tout autre chose. En ce moment, Laetitia riait de bon cœur, elle ne riait pas directement de son ami, mais plutôt de ses agissements. Elle trouvait cela comique quand il réagissait comme un gamin, même si techniquement, c’était lui l’aîné, et quand Lae’ était obligée de jouer les adultes.

Laetitia rit encore plus lorsque Christopher lui dit que Miss Teigne était pire qu’un troll des montagnes. La jeune verte et argent ne pouvait faire mieux qu’acquiescer. Même si au fil du temps, elle avait trouvé le moyen d’éloigner Miss Teigne des endroits où Laetitia ne devait pas être, mais où elle se trouvait quand même, Lae’ devait admettre que parfois, elle donnait du fil à retordre, ne voulant absolument pas partir, ou bien jouant comme une démone autour de vous dans l’intention de vous faire trébucher, et faire en sorte que le temps que vous vous relevez, Rusard soit déjà dans le coin pour vous coller une retenue.

- Tu n’as pas tort, mais il y a quand même un moyen de l’éloigner… Tu n’as jamais essayé de lui donner un coup de pied ?

Laetitia pouvait paraître sadique, mais c’était réellement la seule solution possible pour éloigner Miss Teigne. La jeune femme l’avait découvert lors d’une de ses nombreuses escapades nocturnes, lorsque la chatte du concierge était venue la déranger. Rageuse, elle avait donné ce coup de pied plus à cause d’un réflexe qu’intentionnellement, et s’était rendu compte que ça fonctionnait réellement. Depuis ce temps, elle se sert du coup de pied presque à chaque fois, et c’était efficace plus souvent qu’autrement.

- Rectification: Ça valait la peine que je fasse ça, je n’allais pas passer à côté d’une occasion de te planter, encore. Et ça m’a fait plaisir.

Même si elle était avec son ami, Laetitia ne laissait pas de côté le fait qu’elle aimait bien être supérieure aux autres. Et avec Christopher, c’était presque un classique : Elle faisait preuve de plus d’intelligence plus souvent qu’autrement. Pour éviter que son ami boude de nouveau, la demoiselle avait esquissé un léger sourire, pour montrer qu’en quelques sortes, elle ne pensait pas vraiment ce qu’elle venait de dire. En rangeant sa baguette, Laetitia demanda :

- Alors, à l’exception de venir faire un véritable bazar ici, tu venais faire quoi ?

Laetitia attendit une réponse les bras croisés sur sa poitrine, sachant que sa question était plutôt logique. Il était plutôt étrange de croiser quelqu’un dans la salle des armures, endroit peu fréquenté à Poudlard, en plein milieu d’un après-midi de congé, moment où la plupart des étudiants étaient à l’extérieur, ou profitaient du calme de la bibliothèque pour faire leurs devoirs. Laetitia avait une certaine raison d’être là, même si techniquement, elle devrait être sur le terrain de Quidditch avec ses coéquipiers, chose qu’elle aurait complètement oublié si elle n’avait pas porté son uniforme vert.