Delphine S. Van Dyke Tash
messages : 38 date d'inscription : 26/08/2009 âge : 34 baguette magique : Bois de pommier, cheveu de vélane maison ou profession : Élève de Poufsouffle en cinquième année animal de compagnie : Un chat blanc avec une tache blonde qui s'appelle... Chat
| Sujet: Au menu: Moqueries et Retrouvailles { PV Delphine et Alexander } Sam 29 Aoû - 14:29 | |
| Delphine S. Van Dyke Tash et Alexander N. Malyen
Samedi. 9 heures. Dortoir des filles. Delphine vient de tuer son chat en faisant une erreur dans un sortilège de métamorphose, voulant seulement le transformer en pelote de laine. Dans la classe, tout le monde commence à rire d’elle, et Delphy, attristée par la mort de son chat qu’elle aimait tant, sent les larmes lui monter aux yeux, ce qui a pour effet d’augmenter les rigolades dans la classe, et ainsi de suite. N’en pouvant plus, Delphine essaie de trouver le chemin de la sortie, mais tout le monde se plante devant elle, l’obligeant à se débattre pour se rendre à la porte.
- Delphine ! Tu vas encore tomber !
Vous aurez compris qu’il s’agit seulement dans un mauvais rêve et qu’en réalité, elle se débat non pas pour se libérer d’élèves qui l’entourent, mais plutôt de ses couvertures dans lesquelles elle s’est enroulée plus d’une fois, et jamais du même côté. Résultat : Après quelques minutes de bataille, sous les yeux ébahis de ses camarades de chambre, Delphine tomba par terre, ce qui eut pour effet de la réveiller brusquement, et de lui donner un mal de tête, première partie de son corps tombée sur le sol. Réveillée, elle réussit finalement à se sortir de ses couvertures et regarder autour d’elle pour constater que son chat était toujours vivant, bien installé dans son panier à côté du lit, et qu’il n’y avait qu’une seule fille dans le dortoir, qui la regardait toujours d’un air soucieux. Avec un sourire un peu embarrassé, elle dit :
- Mauvais rêve… Ça peut arriver à tout le monde non ?!
Habituée aux regards inhabituels lorsqu’on la regardait, Delphine ne fit que soupirer, et se releva. Pensant qu’il s’agissait d’une journée de cours, Delphy’ regarda à l’extérieur, se rendant compte que le soleil était complètement levé. Un instant de panique, et la demoiselle se rendit compte qu’on était samedi, qu’elle n’avait donc pas à s’inquiéter de l’heure à laquelle elle quitterait le dortoir. Se demandant quoi faire, Delphine se demanda si elle pourrait essayer de se rendormir, mais sa chute l’avait tellement réveillée que ce serait impossible.
* Tant pis… Oh tiens ! Il fait beau dehors ! Génial ! *
Heureuse de sa constatation, Delphine ouvrit sa valise, puisqu’elle n’avait pas encore pris le temps de ranger ses vêtements dans la commode qui lui était réservée, puis elle resta une bonne minute accroupie, pour voir ce qu’elle pourrait porter. N’ayant pas besoin de mettre son uniforme, Delphine pouvait bien mettre ce qu’elle voulait, sans toutefois tomber dans quelque chose de trop extravagant. La demoiselle choisit donc une tenue noire avec quelques traces de vert foncé, qui faisait ressortir ses cheveux bruns ondulés, puisqu’elle n’avait pas pris la peine de les boucler après les avoir lavés la veille. Après avoir mis des chaussures, elle partit en du dortoir, descendit les escaliers et arriva dans la salle commune.
Lorsqu’elle arriva dans cette pièce remplie de fauteuils, elle regarda s’il y avait des personnes qu’elle connaissait, mais il n’y avait que trois personnes, tous des élèves de deuxième année. N’ayant pas envie de rester dans cet endroit, elle se rendit directement à la grande salle, située un étage plus haut. La demoiselle n’avait pas l’intention d’y rester très longtemps, seulement le temps de prendre un croissant et un jus de citrouille, puisque son but premier était d’aller à l’extérieur. Pour y faire quoi ? Elle n’en avait aucune idée…
Delphine se dirigea vers la table des Poufsouffles, mais n’avait pas l’intention de s’y asseoir, seulement prendre ce qu’elle voulait au passage, puis aller s’installer au parc pour seulement s’asseoir à l’ombre d’un arbre, rêvasser. Même s’ils faisaient tous partie de la même maison, cela ne voulait pas dire que tous les élèves de la maison de Delphine étaient gentils. Lorsqu’elle voulut tendre le bras pour prendre un croissant, un élève de septième année l’intercepta en lui disant :
- Hey ! Le petit-déjeuner pour les nuls, c’est plus loin !
Ce gaillard était entouré de plusieurs personnes, et tous commencèrent à rire. Del’, nullement embarrassée, mais quelque peu blessée, prit quand même son croissant et dit :
- Pour les nuls ? Tu te trompes, je suis au bon endroit.
Comme une froussarde, Delphine prit la direction de la sortie. Ce n’était pas dans son habitude d’insulter les gens, et elle s’était habituée aux moqueries des personnes réussissant mieux qu’elle en cours, mais à l’extérieur, c’était une autre histoire. Avec son croissant, n’ayant pas eu le temps, ni l’envie, de prendre un jus de citrouille, elle se rendit à l’extérieur, marchant en regardant droit devant elle jusqu’à ce qu’elle se retrouve à l’ombre d’un arbre où elle put s’asseoir tranquille.
| |
|